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Le port du kilt

Publié le par Bertrand

Ceux qui sont friands de clichés, de stéréotypes concernant les peuples considéreront à juste titre qu'une pièce de théâtre sur l'Écosse sans cornemuses et sans kilts n'est pas une pièce de théâtre sur l'Écosse ! Entendons-nous bien ! Je ne cède pas à la tentation du folklore : s'il y a effectivement dans le Ceilidh, un kilt et un joueur de cornemuse, c'est parce que je considère ces deux éléments là comme des éléments fondateurs…
              J'ai déjà évoqué la difficulté que nous avons eue à trouver avec Arlette un joueur de cornemuse. Il semble à présent que notre problème soit réglé. Affaire à suivre… Je ne parle pas de la cornemuse qu'on entend aux arrivées dans les aéroports, ou dans la rue quand on se promène à Édimbourg, Inverness et tous les lieux touristiques. Je pense à la cornemuse mélancolique, celle que l'on entend parfois dans la lande parce qu'un sonneur a eu la bonne idée de venir s'isoler dans ce cadre qui convient le mieux.
              Quant au kilt, le vêtement d'honneur du Highlander, il convient de ne pas l’escamoter. On trouve chez Jules Verne dans le roman le Rayon vert qui se déroule en Écosse, (chapitre deux) la description suivante du parfait Highlander :
 
Invariablement vêtu du costume traditionnel des montagnards, il portait la toque bleue bariolée, le kilt en tartan qui lui descendait jusqu'aux genoux par-dessus le philipeg, le pouch, sorte de bourse à longs poils, les hautes jambières, maintenues sous un losange de cordons, et les brogues de peau de vache, dont il faisait ses sandales.
 
              Je vais consacrer plusieurs articles à cet attirail ( le sporan et le skean dhu, la bonnie prince jacket, les brogs, les chaussettes avec le thistle…) qu’on trouve chez tous les kiltmakers (et à des prix exorbitants…) : d'abord, j’évoquerai le symbole que le kilt  représente, ensuite, la signification du tartan, enfin, comme dans les publicités qui annoncent le vêtement, je me livrerai à l’objectif du photographe pour, en même temps, relater mes péripéties en kilt ! Car je suis l’heureux propriétaire d’un kilt depuis 1986, le kilt des Mac Leod (il faudra d’ailleurs que je m’explique sur le choix de mon clan !)…
 
PS : pour les fidèles du site de l’atelier, Jenny a effectué dimanche une petite remise à jour avec notamment quelques photos … http://www.atelier-expression-artistique.com

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