J’ai revu avec plaisir le film « Brave Heart » qui rend hommage à l’un des héros de la nation :
William Wallace ! Les Ecossais ont gardé un sens profond de leur histoire et tous ceux qui se sont battus pour l’honneur et l’indépendance ont droit à une place de choix dans leur panthéon.
J’ai des amis écossais qui m’ont dit qu’au moment où le film est sorti, les gens applaudissaient dans la salle…
Depuis Ossian, puis Walter Scott et Robert Burns, on trouve dans toutes ces romances qui mettent l’accent sur un
héros du pays les mêmes valeurs : la force physique, la générosité, la bravoure, l’esprit de liberté, la mélancolie, l’enthousiasme et … le kilt ! Le kilt est l’enveloppe du mythe… Le
kilt est le signe de reconnaissance du Highlander.
Très élégant, très commode à porter dans les contrées humides où les chemins et la bruyère détrempés mouillent le
bas d’un vulgaire pantalon. Et puis il indique l’origine familiale et le fief, bref, le clan ! Car en Ecosse, chaque région est marquée par la présence d’un clan dominant. Dans le
Ceilidh, Sheumas le rappelle au public :
Même si, cette année, pour des raisons professionnelles, je me suis installé à Londres, je reste au fond de moi profondément écossais comme vous autres. Mes ancêtres sont originaires de l’île
Harris, dans les Hébrides. C’est pour cela que je porte le tartan des Mac Leod of Harris.
Pas étonnant donc si l’Angleterre, chaque fois qu’elle parvenait à soumettre l’Ecosse, interdisait aux habitants le
port du kilt comme elle interdisait la langue gaélique.