Avant de revenir sur la prestation que je ferai en kilt le jour du spectacle, je reprends le fil de la mise en scène qui prend cette semaine un nouveau tournant. D'abord, j'évoque
l'événement lié à la répétition d’aujourd’hui. Nous allons en effet cet après-midi répéter pour la dernière fois
au Palais des Congrès pendant trois bonnes heures. Ce n’est
pourtant que la deuxième répétition dans le ce lieu où nous allons jouer, le mardi 30 mai prochain. Mais, pour des raisons d'organisation, j'ai décidé d'annuler la troisième répétition
initialement prévue le 5 avril au profit d'une répétition dans le cadre du
Moulin à Sons. (Je rappelle qu'il s'agit de l'école de musique.)
Il est en effet nécessaire, à cette période de l'année, et ceci en étroite collaboration avec Arlette (professeur de
musique) et Alain (technicien), de songer à l'intervention des musiciens sur la scène. La seule date qui pouvait convenir pour avoir tout le monde, comédiens, claquettistes,
musiciens était celle du 5 avril… Nous allons donc pouvoir expérimenter ce qu’en compagnie d’Arlette, un soir de février, (on s'en souvient), nous avons tracé à grandes lignes
sur le papier.
Un peu après la répétition, je dois retrouver Alain et Arlette afin de mettre au point ce qu'on pourrait appeler,
sans chercher à être pompeux, la scénographie ! Je viens d'éditer un document de travail qui va nous servir de base ce soir. Il s'agit d'un récapitulatif des entrées et
sorties des musiciens, des morceaux qu'ils jouent et des moments pendant lesquels ils interviennent. Je le remets en ligne demain (avec quelques modifications)… Il y en aura probablement d'autres
car nous allons parallèlement travailler avec Alain afin de songer à toute la partie lumières, éclairages, ambiances, moments de noir, diapositives... Alain est déjà intervenu
sur le Tennessee club et nous en gardons tous les deux un très bon souvenir car c'est un véritable dialogue que nous ouvrons quand nous réfléchissons sur la réalisation scénique
d'un texte. À l'occasion du Tennessee club, tout près de la table de mixage, nous avions l'impression, au fil des répétitions, d'être transportés à Bagdad café,
cadre dans lequel se déroulait la pièce… C'est un copain, passionné de musique, que j'ai plaisir à retrouver dans cette nouvelle aventure qui nous amènera du côté des contrées sauvages d'Écosse.
Je reparle de cette journée cruciale sans doute après demain. Demain, ce sera le document de travail…
Over the sea to Skye : ghostly castle. (Collection personnelle)