Cela n’a, apparemment, aucun rapport avec l’Ecosse mais j’expliquerai demain et après demain pourquoi Gainsbourg est
profondément associé à l’Ecosse et à mon travail d’écriture. Par ailleurs, ce blog se veut aussi
décryptage des projets littéraires en cours et à venir, et, dans cette optique,
je dois noter que j’ai entrepris la semaine dernière une manœuvre qui consiste à rentrer en contact avec les ayants-droit de l’artiste. Je viens enfin de trouver un moyen (fiable) pour leur faire
parvenir le texte de
l’Homme à la tête de chou et au cœur d’artichaut. J’avais laissé dormir dans un tiroir ce texte que j’apprécie beaucoup et puis, réveillé par cette
période de commémoration de la mort de Gainsbourg où beaucoup d’émissions, d’articles et d’ouvrages sont dédiés au maître, je viens de l’exhumer via la SACEM… Je m’explique…
L’histoire de l’atelier d’expression artistique du lycée est marquée par le spectacle monté en 2002 sur
Gainsbourg : me nourrissant de cette œuvre que je connais bien et que je sais traversée par des courants anglo-américains (Lewis Caroll, Nabokov, le film « Bonnie and
Clyde » de William Penn …) j’ai écrit « l’Homme à la tête de chou et au cœur d’artichaut »… Mon objectif : imaginer un scénario qui puisse intégrer le maximum de
références à Serge. Cela va des premiers textes aux derniers, composés notamment pour Jane Birkin. A l’époque de la création de la pièce sur la scène du Palais des Congrès, intégrer des
claquettes et des références à l’anglais ne posait aucune difficulté, bien au contraire… Il y a dans Gainsbourg un rythme particulier en même temps qu’une poésie et un sens
dramatique qui conviennent particulièrement bien à la scène … Le problème auquel je me suis heurté en 2002, c’est celui des droits d’auteur, d’où le rejet de toute possibilité d’édition… Des
infos sont disponibles sur le site pour ceux qui veulent en savoir un peu plus mais pour ne pas m’égarer, je reviens demain à mon propos : Gainsbourg et l’Ecosse…
Rue de Verneuil