L’un de mes
objectifs déclarés lorsque je suis parti pour l’Ecosse, c’était d’échapper à la faune étudiante, aux livres, aux austères diplômes et de mener une
enquête sur
le terrain. J’avais (et j’ai toujours,
le Ceilidh le montre bien !)
une vision romantique de l’Ecosse. Non pas romantique au sens édulcoré mais au sens
fort : une Ecosse passionnée, tragique et mystérieuse, pénétrée de la présence des formes du surnaturel…
Châteaux hantés, créatures étranges (monstres des lacs, vaisseaux fantômes, green ladies, fées, lutins, fantômes…)
pour chacun de ces motifs, je peux dire que j’ai « mené l’enquête » en garantissant à tous ceux qui me suivaient de loin que je garderais mon sang froid et ma lucidité… Et j’ai tenu cet
engagement. .
Ainsi, je propose, dans les jours qui viennent, de dévoiler, non pas des révélations, mais de
raconter des anecdotes. Je peux affirmer en tout cas, au risque de décevoir tout amateur de « scoop », que je n’ai vu ni fantôme, ni fée, ni lutin, ni
monstre des lacs, ni green lady… et que pourtant, je reste profondément troublé par ce que j’ai ressenti au fil de mes aventures sur un espace qui s’étend, au sud, à
Dunbar, petite ville à proximité d’Edinburgh, au nord, dans l’archipel des Shetlands, sur un îlot désolé appelé Unst…
Legendary Scotland (collection personnelle)