« Journal du 21.07 : c’est donc reparti pour une nouvelle aventure narrative…
Dés que je reprends le clavier, après un moment d’hésitation (de lassitude presque) à l’idée de refaire la même chose, de procéder à une sorte de
nouvelle variation au sein d’un
exercice laborieux, je m’aperçois que je me lance non pas dans la même histoire mais dans un univers bien différent, qui a ses règles et sa logique interne. Et je me
reprends très vite au jeu.
Je consacre un premier temps à l’évocation du paysage pour camper le décor et mettre en situation
mon héroïne : Gilda. A la différence de la pièce, je vais travailler l’évocation du corps et de la psychologie. »
Teatro e romanzo
Rubrique Goncourt : j’ai dévoré « Fils unique », notamment parce qu’il est riche du point de vue de l’exploitation pédagogique. J’en donnerai quelques
pistes par la suite, mais en voici le thème… François est enfant unique, élevé et chéri par sa mère, Suzanne, qui n’a pas encore eu Jean Jacques. Le père, Isaac Rousseau, est parti sur les
routes mais il revient, engrosse sa femme, laquelle y laisse sa malheureuse vie, François se retrouve seul, à courir les rues, laissant derrière lui le petit « singe savant » Jean
Jacques. Il accomplit son apprentissage dans la compagnie d’un noble aux idées libertines, devient apprenti en horlogerie, fugue, pourfend l’injustice, s’associe à un vendeur de godemichés,
reprend l’affaire et la clientèle. Se comporte en parfait libertin, amusant, libre, critique, leste… leste comme le style de ce roman.