« Journal du 27.07 : gros travail aujourd’hui avant la pause du
voyage à Oslo. Nous y partons pour une durée de quatre jours et j’ai la ferme
intention de prendre une pause dans l’écriture.
Ce matin, dés 5h30, je reprends la scène interrompue au bar. Celle qui met en scène l’apparition de
Gilda aux deux garçons et surtout à Gigi qui ne la connaissait pas. En décrivant Gilda dans le chapitre précédent, je pensais un peu à Hélène de Troie telle qu’elle est évoquée dans
la pièce de Giraudoux : elle perturbe les vieillards qui la regardent passer tant elle est belle et provocante.
En la décrivant devant les deux garçons, occupée à manger sa glace sans complexe, je vois un peu Isabelle
Adjani dans « l’Eté meurtrier ».
Durante l'estate !
Rubrique Goncourt : à la demande de certains collègues, je donne des pistes pour l’utilisation des romans du Goncourt… C’est donc une rubrique boulot boulot ce matin,
mille excuses au lecteur !
Utilisation des livres pour la 1ère L
Disparaître : O et P Poivre d’Arvor : (biographique, épistolaire, persuader, convaincre……..)
- La remontée dans le temps : p15 : comment la
réalité extérieure produit-elle l’acte de mémoire ?
- Lettre de Lawrence à Selim : p162 à 164. Montrer que
cette lettre est aussi un bilan de vie.
- Biographie de Lawrence : p172 à 178. Comment cet
article construit-il la légende de Lawrence d’Arabie ?
- Argumentaire de l’éditeur d’une biographie de Lawrence
d’Arabie : p257 à 258 : par quels moyens l’auteur met-il en avant la stratégie argumentative de l’éditeur.
Fils unique : S. Audeguy. « Un mouvement littéraire : le libertinage »
- Une société figée dans ses privilèges à remettre en cause p36.
- Pratiques de libertinage : p41, 42
- Liberté d’esprit : p50
- Affranchissement d’esprit et choix de vie : p78, 79
- Salon libertin : 131, 132 et expériences sur automates :
p140
- Scène de barbarie médiévale : p155, 156
- La polémique sur le statut de la femme (rapprochement avec Marivaux :
la Colonie
Thèmes afin de susciter la réflexion :
- Le biographique :
- Début de Marilyn
- Fils Unique : la difficulté de dire la vérité :
p24
- Contours du jour qui vient : représentation symbolique de
la quête de soi : p145-146
- Le Bois des Amoureux (réflexion sur la mémoire des
« anciens » mais j’en ai perdu la page…)
- Réécriture :
- Fils unique : le peigne brisé : p81 à 83
- Journal d’hirondelle : légère dérision du romantisme pages
96/97
Réaction de collègue :
Suite du point de vue de la collègue qui, comme moi, est agacée par certains des romans.
J'ai pour ma part oublié (acte manqué ?) les trois volumes que j'avais
empruntés au CDI vendredi soir --> week end sans lectures Goncourt,
je crois que ça va me faire du bien. Je me suis acheté le dernier Jorn
Riel - vous connaissez ? j'adore - histoire de retrouver des
personnages charnus et truculents et une langue sans prétention. Je
suis très en retard, je n'ai lu que trois bouquins, Boulin qui m'a
exaspérée - je flaire un Tartuffe de la plus belle sorte - Schneider
qui m'a agacée à la longue, et Audeguy que j'ai bien aimé au début
mais dont j'ai trouvé que son personnage ne tenait pas la longueur du
roman. Cela dit, épatant pour le 18ème... J'avais sorti Bataille,
Audouard (ça, ça me dit, j'écoutais le feuilleton de son père Ne
parlons pas de ce qui fâche sur RMC quand j'étais enfant, et puis le
Canard, n'est-ce pas) et Gilles Lapouge dont j'ai si souvent écouté
Agora sur FQ mais son roman ne me dit rien. Ce sont les 4 que l'on va
rencontrer. Il va falloir que je les avale cette semaine.