Répétition du 17.10
La première
répétition a lieu comme prévu. Après le passage des journalistes et d’une ancienne actrice très émue, (« la très talentueuse Rebecca Darlington » comme la présentait
Ronald MacDonald dans le Ceilidh !) nous avons commencé le travail. Le groupe des adolescents est au complet et c’est Francesca qui manque à l’appel.
Nous faisons donc
travailler les scènes autour du ponton… Le groupe ne se connaît pas encore bien et je propose quelques exercices à la fois d’occupation de l’espace et d’articulation à partir des
expressions italiennes présentes dans le texte : « Ciao ! », « Che calore ! », « Ecco l’Americana ! ».
Outre le caractère linguistique de l’exercice (il s’agit de les faire collaborer à l’ambiance italienne), l’intérêt est surtout de les faire bouger dans l’espace, et d’indiquer quelques notions élémentaires de jeu : le rôle du partenaire sur la scène, les relations de force au théâtre, l’importance de la voix, du regard et du geste. Du contact et de l’ouverture à l’autre aussi car je décèle un peu de timidité et une tendance au « petit groupe », tendance qu’il faut abolir…
Demain, je reviens sur les premières scènes.
Porta Messina...
Rubrique Goncourt : « Les Bienveillantes »
ma lecture est lente ! Et après il me reste Nothomb pour la soirée....
Franchement, nos rencontres de demain ne m'enthousiasment pas. Pour ce
qui concerne Bataille, j'ai l'impression qu'outre sa propension à la
boursouflure, il a des problèmes avec la déontologie : son roman est à
peu près une entreprise publicitaire-Grasset, chez qui il est lui-même
éditeur, voire, me disait un copain libraire, secrétaire général.
En fait de chataignes, ce sera le Grand Théâtre de Troyes...
Au moins lis-je le texte avec la voix de Lapouge dans l'oreille, et
Giono & Pierre Magnan en arrière-fond.
"Professeur d'honnête homme", c'est charmant, non ?
A bientôt, et merci pour votre chronique bloguesque