J’ai parcouru les Misérables en trois jours, notamment réfléchi sur le chapitre « Javert déraillé » qui pose la question du
« gouffre » et de la conscience, constamment à l’ouvrage dans ce roman. Valjean a fini par coincer Javert ! Et Valjean est le produit d’une conscience qui renvoie
à Dieu, ce que Hugo appelle « le On qui est dans les ténèbres ».
De beaux chapitres sont consacrés à Jean Valjean tout au long du roman et il
est intéressant de les approfondir. J’aborde le 29.12, Notre Dame de Paris. C’est le personnage de Quasimodo qui attire d’abord mon attention et la façon dont Hugo le
présente à l’échelle de l’édifice qu’il habite. Ce surdimensionnement est celui qui marque aussi bien le monstre Gwynplaine que le héros Gilliatt. J’achève le survol le 30.12, et
je trouve entre l’archidiacre Frollo (visage d’André Cuny qui a terrorisé mon enfance, en contrepoint à celui tellement charmant de Gina Lolobridgida !) et
Gwynplaine des similitudes intéressantes.
Je reviens dans la foulée au roman
Quatrevingt-treize, le dernier que je dois reparcourir avant de m’attaquer à l’écriture proprement dite (mais j’ai déjà noirci de nombreuses pages de notes et le plus dur
sera de mettre de l’ordre là-dedans et de ne pas excéder les vingt pages demandées. Fin du survol de reconnaissance de Quatrevingt-Treize : une réflexion sur les trois figures de
héros qui se disputent le tournant historique, monarchie, république, Terreur.
A partir du 3.01, je reprends l’Homme qui rit et les Travailleurs de
la mer que j’ai bien en tête et je travaille à la rédaction avant la reprise des cours qui, c’est une chance, sont prêts, mais ça, je l’avais
anticipé !
Ursus, un vecchio amico !