L’atelier a repris la « vitesse de croisière » d’un mois de février… Les comédiens sont bien à leur place et nos « petites nouvelles » ont témoigné d’un excellent esprit de troupe. Aurélie sait déjà tout le texte de Lauredana et épouse très bien le point de vue de cette commère qui reproduit l’esprit des Anciens… Quant à Marion, qui hérite du texte le plus long à apprendre, elle témoigne d’excellentes aptitudes face à la difficulté. Enthousiasme et souplesse sont des qualités importantes quand on prend un rôle au pied levé.
Pour Gilda, c’est une renaissance… D’abord, du point de vue du texte (Coralie a très bien dit le fameux monologue qu’elle redoutait tant) et puis du point de vue du jeu : beaucoup plus à l’aise dans ses manières, ses déplacements, et la nécessaire arrogance mêlée de narcissisme du personnage.
Matthieu avait chaussé des lunettes de soleil dont il jouait parfaitement dans son numéro d’Italien. Et puis il a progressé dans la façon dont il articule la langue italienne et notamment son fameux « una principessa ! ». Jenny me fait remarquer que c’est sans doute une rémisniscence de l’un de mes films favoris : « la Vie est belle » (dans sa première partie, celle qui chante l’amour pour la « principessa » !). Je reviens dans les jours qui viennent sur le contenu de cette répétition et notamment sur l’intervention d’Alain, le technicien.
Principessa !