Pour redonner le moral à la troupe, rien de tel qu’un filage (même si, pour celles qui arrivaient, cette approche avait de quoi inquiéter…). J’ai fait quelques interruptions pour rappeler les grandes lignes mais globalement tout a pu se dérouler sans difficultés.
Musique, bruitages, lumières, chronométrage, tournage, bref, il y avait de la variété sur la scène. Alain avait notamment préparé des bruitages qu’il a distillés tout au long de l’acte… D’abord, quand Gilda apparaît sur le ponton, à la scène 1, le spectateur entend la rumeur de la mer et quelques mouettes… De quoi se mettre dans l’ambiance ! Aussi bien côté public que côté scène… C’est important pour Gilda qui en profite pour se délasser et jouir de l’air du temps.
« (…) Gilda : il est à peine huit heures du matin… Qu’on est bien ! Elle se redresse, fixe l’horizon. Ma nouvelle maison est en face, à Torremuzza... Tout là-bas, sur la plage… Elle est blanche. Blanche sous le ciel bleu. Elle est belle ! Une maison de carte postale… Sur la colline, on distingue le village de Santo Stefano di Camastra. Le village de la céramique !... C’est l’été (…) »
Sono bella sotto il sole del mattino...
Puis nouveau bruitage d’eau clapotante quand Francesca aborde au ponton. Enfin, au bar, scène 5, bruits de rue, klaxon…