« La Beauté du Monde » de Michel Le Bris
Le destin particulier de la future Osa Johnson emportée dans une série d’aventures dans le monde à la suite de son mari qui a pris Jack London pour modèle. Le destin de cette femme est rapporté par un « ghostwriter », une certaine Wennie, originaire de la même ville que la prestigieuse Osa dont elle découvre les différentes facettes.
A leur retour de la jungle de Bornéo, New York est méconnaissable. La guerre a eu lieu et ils ignorent tout de ce nouveau monde au point de se demander s’ils vont trouver des amateurs de leurs films de cannibales. Une frénésie s’est emparée de New York avec ses « flappers » à l’image de Zelda qui commence à faire parler d’elle, ses cabarets où se ruent tous les fantasmes du sexe et de la transgression, exemple du Ziegfeld Follies, préférant New-York à Paris et une jeune actrice délurée à la célèbre Mistinguett... New York surnommée « la Grande Voie blanche » sous l’effet des sun-lights permanents.
Ainsi commence le bel ouvrage de Michel Le Bris (que j’ai souvent cotoyé au Festival « Etonnants voyageurs » de Saint-Malo), ouvrage qui peut aussi se lire comme une encyclopédie du monde américain au début du XX° siècle. Ouvrage dans lequel je picore...