La fable de « l’Organisme » : un apologue sur le théâtre du collège
Avec la publication de l’ouvrage, le temps des explications commence. La meilleure explication quand on parle d’un livre, c’est celle qui résulte de ce contact précieux au lecteur et du temps de la lecture… Néanmoins, et c’est le cas lorqu’on est au stand d’un salon ou devant des micros, il faut proposer des « entrées » de lecture efficaces afin de favoriser le contact. Je propose donc, dans les jours qui viennent, une série d’articles dont la substance figure à la fin du livre, l’éditeur ayant jugé intéressant de fournir une part de théorie après la fiction.
En effet, « l’Organisme » est d’abord une fable… Qu’implique ce terme ? Qu’on pense au travail des moralistes et de la Fontaine. L’une des premières idées à l’origine de ce livre était de réfléchir sur les comportements récurrents dans le milieu scolaire et de les analyser de façon décalée, à partir d’une conscience qui soit plus animale qu’humaine.
« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes » écrivait le fabuliste...
J’ai adapté ce travail à l’échelle d’un établissement scolaire qui pourrait se trouver n’importe où en France et que, pour les besoins de la fiction, j’ai situé à Nice. Derrière les nombreux animaux présents dans ce récit et derrière une histoire plaisante je l’espère, j’invite le lecteur à s’interroger sur ce milieu si particulier du collège dans lequel sont plongés les adolescents.