Signatures : l’écriture sans les gestes barrières (à tous mes amis écrivains et à tous les lecteurs.)
Omicron tend ses micros sous la moindre bouche qui passe et les masques voltigent, changent de look et se brandissent en même temps que les tests au-devant des pharmacies et dans tous les lieux publics… En cette rentrée littéraire si particulière où les lecteurs paraît-il, sont plus avides que jamais, les grands éditeurs pointent le bec et s’envolent vers les librairies et suivent une vague amplifiée de plus de 500 romans…
Dans cette tourmente des mots et des idées qui cherchent surtout à tourner la page, pas facile pour un livre de trouver la bonne plage et de gagner ce rayon où brillera la petite lumière.
Il y a pourtant beaucoup de sel et de pépites dans ces ouvrages dont on ne parle pas dans les médias. Il y a du souffle, de l’émotion et cette ligne de visage découvert sur lequel les petits éditeurs n’ont accroché aucun masque commercial.
La séance de dédicaces peut commencer. Le lecteur est invité. L’écriture se lève, ouvre la fenêtre, respire à pleins poumons. Et lorsqu’elle fait le geste de signer le livre, elle n’a plus de barrière.