Dosette de lecture n°108 : Jean-Baptiste Andréa, « Veiller sur elle ». Les yeux et les mains du sculpteur
Quel charme inexplicable peut émaner d’une œuvre d’art au point de profondément troubler ceux qui en approchent ? Combien d’entre nous ont connu ce vacillement, cet effondrement du corps qu’on nomme « syndrome de Stendhal » ?
La Pietà de Mimo Vitaliani, héros du roman de Jean-Baptiste Andréa, est une sculpture qui produit ce bouleversement sur de nombreux fidèles, aussi est-elle retirée de la circulation par le Vatican. En effet, la grâce sensuelle qui émane de cette statue dérange l’institution religieuse d’autant que le sujet traité est en principe voué à l’édification, non à la séduction.
Mais derrière la « Marie » de La Pietà, il y a une femme amoureuse, une certaine Viola Orsini que le sculpteur a toujours tendrement aimée et qui continue de l’inspirer, même après la mort…