Après la rencontre, samedi, en fin d’après-midi, j’ai repris la voiture pour
Celui qui me représente dans la partie directrice de l’ouvrage, qui fait l’expérience de la
cassette-madeleine et qui ouvre, à travers les différents morceaux qu’il écoute dans la voiture des « coffrets de temps perdu »… Je rappelle pour le lecteur
que cette situation n’a pas existé, et que c’est seulement une ficelle narrative pour assurer le lien entre les morceaux de Julien Clerc évoqués dans le livre.
Quoi qu’il en soit, samedi, je me suis offert une série de vieux Julien Clerc en forçant le volume du lecteur de CD…
« la Californie », « Niagara », « Zucayan », « Ce n’est rien », « l’élépant est déjà vieux »… Comme il y a toujours dans mes écrits
un
support auditif (l’oreille me fait écrire comme pour d’autres c’est l’œil, ou le nez ou la bouche !), je me suis senti
en profonde harmonie avec une part de
moi-même par la conscience presque « rassurante » d’avoir écrit sur ces textes que je me délectais davantage à écouter. Le livre va bientôt sortir, et cette évidence produit un
apaisement. J’avais fait la même expérience en écoutant les vieux airs écossais après
le Ceilidh, ou les airs siciliens après
le Ponton. Ainsi l’écriture continue-t-elle
l’exploration des fragments du vécu qui sont aussi des fragments d’univers ou d’interrogation (Celtisme, mythe américain, rêve italien, chanson populaire, grands auteurs,
sensations, imaginaire, enfance, condition humaine…).