Au chapitre des retours de lecture, j’ai eu au téléphone
celui de ma tante Jeanny qui occupe une belle place dans le récit. A travers elle, c’est, avec l’oncle Gilbert, la fibre
lorraine qui s’exprime. L’occasion de revisiter
« en présence de témoins » cette part de passé que j’ai reconstruite !
Mais qui est donc « cette belle repasseuse ? » lance avec une pointe d’énergique
indignation ce personnage incontournable de « Pour y voir Clerc » ? Elle ne s’en laisse pas compter ! « Je ne t’ai jamais laissé seul chez la repasseuse ! Il y avait
toujours le Marco avec toi !… ça, j’ai pas compris pourquoi tu dis ça !»…
Peu importe Jeanny, ce qui compte, c’est le cheminement du sens dans une œuvre, la quête d’une
vérité plus profonde qui retrouve les faits, les arrange à sa guise et les livre tout brûlants au lecteur !
« D’ailleurs, la « belle repasseuse » était vraiment moche !
- Ah, là je ne suis pas d’accord ! Elle était drôlement belle la Jeannine quand elle était
jeune !
- Moi, elle ne me plaisait pas ! »