Je reviens sur la signature de samedi pour un coup de gueule. Je l’ai déjà dit, je ne suis
ni un vendeur, ni un « rabatteur » et j’estime que l’acte de produire un livre se suffit en soi… Mais il y a des moments où un auteur se montre, représente son livre, en parle avec le
public ou le lectorat. Si ces choses se font très bien depuis un certain temps sur la toile (en mails privés), elles se font aussi dans des lieux publics dans lesquels je me rends avec
méfiance.
Qu’advient-il dans une librairie quand personne ne vous a annoncé ? Et pire, quand des gens vous ont demandé un exemplaire
du livre (quand ils n’en ont pas perdu un premier) et ne se manifestent plus ensuite ? Vous êtes tenace, vous ne lâchez pas, vous téléphonez, vous retournez sur place :
« Monsieur est en rendez-vous, il vous rappelle, Monsieur est souffrant, Monsieur est indisponible, il vous recontacte… »
Je commence à croire le libraire. « Ils disent toujours la même chose ! Je commence à les connaître depuis 25
ans… » Mais je ne vais pas les lâcher, je veux au moins une explication et, diable, qu’ils me rendent les ouvrages !
Littérature, écriture et voyage. Comment la lecture et le voyage nourrissent-ils la pensée et suscitent-ils, en même temps que le plaisir, la curiosité, l'écriture ?
Lien vers l'ensemble de mes livres :
http://ericbertrand-auteur.net/