Voici la lettre que j’ai envoyée hier afin de manifester mon indignation contre France Bleu et la drôle de politique qu’ils ont menée…
Il y a environ deux mois, dans le cadre de la publication de mon dernier ouvrage que je m’apprêtais à dédicacer dans une librairie de La Rochelle, j’ai déposé un
exemplaire adressé au responsable du service culturel, sollicitant une rencontre et une présentation sur l’antenne de France Bleu.
Au bout de trois semaines, n’obtenant pas de réponse, j’ai téléphoné à plusieurs reprises, laissé des messages, je suis passé plusieurs fois à la radio et à
chaque fois, la malheureuse hôtesse d’accueil s’est trouvée dans l’obligation de fournir une excuse lamentable de fausseté et d’hypocrisie : « Monsieur ne peut pas vous recevoir »,
« Monsieur est en réunion », « Monsieur est malade, mais il vous recontacte sans faute… »
On est en droit de ne pas considérer pertinente la perspective de la mention à l’antenne d’un livre qu’on peut ne pas avoir aimé. Cependant, ce droit n’autorise
pas pour autant l’incorrection ou pire, la malhonnêteté. N’ayant même pas obtenu un entretien, j’eusse au moins aimé récupérer mon livre ! (mon éditeur me fournit un nombre limité d’ouvrages
destinés seulement à la promotion)… Las ! Nouvelle absurdité dans cette affaire kafkaïenne où les hôtesses font écran et où les murs n’ont pas d’oreilles, « on ne rend pas les livres
destinés au service de presse » !
J’admets éventuellement cette politique dudit service de presse mais je me serais attendu à ce que Presse fasse son travail !
L’une des missions des antennes locales de France Bleu ne consiste-t-elle pas à informer les auditeurs des manifestations qui ont lieu dans leur région ?
J’ai eu auparavant l’occasion de l’éprouver : avant d’arriver à La Rochelle, j’ai habité à Nantes et, lors de la publication de certains de mes ouvrages j’ai, à chaque fois, eu l’occasion de
les présenter sur France Bleu Loire Océan.
Comment se fait-il qu’à La Rochelle, ville réputée pour son dynamisme et sa classe, j’aie été confronté à une telle incivilité et goujaterie de la part de
quelqu’un censé représenter la culture et l’élégance intellectuelle ?
Je vous prierai donc de bien vouloir me renvoyer l’ouvrage à l’adresse mentionnée ci-dessus.