Aujourd’hui, jour du « café littéraire » à Dinan, et occasion de
ressusciter le Ceilidh et sa genèse (notamment par rapport à
Macbeth), je publie le deuxième épisode de cette interview, il concerne la
naissance de l’écriture. Question délicate à laquelle je peux donner toutefois une date précise.
Depuis quand écrivez-vous ?
J’ai commencé à écrire des poèmes à quinze ans, mais le véritable travail d’écriture a commencé pour moi en
1984, lorsque que j’ai voulu raconter mon voyage en auto-stop autour des Etats-Unis. Il m’était arrivé de nombreuses aventures et mésaventures, j’avais croisé « on the road » beaucoup
de gens intéressants ou insolites, vu des paysages fabuleux. À chaque fois que j’en parlais, je trouvais le témoignage insuffisant. Les gens focalisaient toujours sur les épisodes les plus
marquants (nuit en prison, tribunal, vol de nos affaires par un petit malfrat, violences diverses…) et passaient à côté de tout le reste... J’ai donc décidé de prendre la plume et je me suis
attelé à une tâche lourde, complexe, passionnante : c’est vraiment là que j’ai découvert le travail d’écriture…c’était mon premier récit qui allait trouver dix ans plus tard son
éditeur : la Route, la poussière, le sable (Aléas, 1993)
Quite morning in Caithness