l'interview de René Frégni
Au quatrième étage de son immeuble donc, face à la terrasse qui donne côté place, après avoir savouré un jus de cerise préparé par ses soins, René se livre à l'exercice de l'interview filmé...
D'abord, c'est l'évocation de la mort de sa mère, personnage lumineux à qui "elle danse dans le noir" est consacré. Beaucoup d'émotion et de vérité dans ses propos qui soulignent la cruauté de la séparation entre le fils chéri et la mère. Fils écorché vif, d'autant que sa femme venait juste de le quitter. Contraste étonnant entre cette mère qui s'éteint et cette fille qu'il vient d'avoir et dont il s'occupe avec émerveillement. Marilou, quelques mois à peine...Tout le récit est structuré autour de cette opposition entre l'épuisement et l'éveil, la détresse et l'espoir...
Les photos de Marilou sont dans la cuisine, c'est une grande jeune fille qui a quatorze ans et qui vit avec son père une partie de la semaine. Un espace de la véranda qui donne côté place est aménagé en chambre à coucher. Un doudou est posé sur l'oreiller. Marilou revient samedi et participe à la tournée de dédicaces qui commence sur la Côte. Son père peut s'occuper d'elle toute la journée et lui faire profiter de chaque étape prévue à Saint Tropez, Cannes, Antibes...
La deuxième partie de l'interview porte sur "on ne s'endort jamais seul"...