On ne s'endort jamais seul
Deuxième sujet de l'interview : le livre "on ne s'endort jamais seul". Roman noir à dominante autobiographique (ce qui est une constante chez René Frégni qui parle d'une "dialectique permanente entre le vécu et le fictif "qui est à la base de tous ses livres).
Le personnage principal est un postier qui vit avec sa fille (7 ans), son idole. Un jour, à la sortie de l'école, la petite fille disparaît et commence alors une effroyable descente en enfer dans les milieux louches et sordides de Marseille.
Livré à son seul désespoir, le héros trouve un allié dans sa quête : un caïd qui l'aide à repérer les gens les plus suspects...
René évoque un Marseille qu'il connaît bien ainsi qu'un milieu qu'il côtoie au cours de ses ateliers d'écriture à la prison. Selon son propre aveu, il doit beaucoup à ces prisonniers qui nourissent son inspiration et qui sont ses premiers lecteurs...
L'interview n'est pas le seul moment fort de la rencontre. J'évoque la suite demain.