Les propos de René
Après l'interview, une fin de dialogue plus détendue avec René. Il a un rendez vous en début de soirée et nous allons au cinéma, mais il promet de nous rejoindre après, au restaurant "côté place". Dés 20h30 il est là et parle de tout. C'est un grand conteur.
Il évoque ses débuts avec "les chemins noirs" et la première télé aux côtés de Michel Pollac, emballé par le roman. Ses appuis qui lui ont permis de vendre immédiatement 150000 exemplaires. Ses salons du livre et les gens curieux qui viennent lui rendre visite, s'apitoyer sur son sort ou lui conseiller d'aller voir un psy "parce qu'il est malheureux", la beauté des femmes, les humeurs de maîtresses extravagantes, les confidences de bistrot du temps où il a été barman, les états d'âme de prisonniers, les débordements érotiques de leurs maitresses, les détraquements au sein de l'asile psychiatrique dans lequel il a travaillé, les relations avec sa fille...
Vers 23 h00 nous nous donnons rendez vous demain matin, pour le café, et il nous remet un ouvrage traduit en italien : "l'estate", son dernier roman. Je lui remets mes "nouvelles pour l'été." Il
les commence dés ce soir et m'en parle demain...