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livres

Ecrire des chansons...

Publié le par Eric Bertrand

             C’est un genre dans lequel je ne me suis guère essayé jusqu’à présent car je n’ai pas forcément le profil d’un chanteur à succès... Mais  il se trouve que j’ai éprouvé un très grand plaisir à rédiger, à la demande de mon collègue de musique, la chanson baptisée « le grand amour du Petit Prince »...

             A l’issue du spectacle, la musique posée sur les mots m’a particulièrement accroché et il se trouve qu’après échanges avec Christian, le collègue devenu ami, lui-même m’a avoué qu’il avait trouvé, sur ce texte-là, l’air qui lui convenait...

             Au point que lui et moi sommes embarqués dans la folle idée d’aller plus loin et, dans un premier temps, de faire connaître la chanson. Elle est disponible en format MP3 et je peux l’envoyer à la demande à quiconque manifeste un intérêt pour « le Petit Prince ». Nous avons reçu des retours très encourageants, indiquant à quel point la chanson faisait remonter des souvenirs...

             Aventure à suivre donc !

 

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Connaissez-vous Claude Hagège ?

Publié le par Eric Bertrand

                      Je fais souvent référence dans ce blog au travail du linguiste Claude Hagège dont je lis en ce moment les articles passionnants du « Dictionnaire amoureux des langues ». Non seulement cet auteur connaît son sujet (c’est le moins qu’on puisse dire !), mais aussi ce qui me fascine en lui c’est la force d’un vécu qui nourrit son érudition et la somme de ses expériences dans des contrées reculées du monde où des langues sont en voie d’extinction...

                      Ainsi, Claude Hagège m’apparaît comme un brillant ethnologue, et j’aime la façon dont il analyse sa pratique et dont il manie le verbe, avec ce détachement érudit et cette élégance vieille France. Que le lecteur écoute par exemple son discours au musée du Quai Branly :

http://www.youtube.com/watch?v=5ZLN6hAov4k

ou encore à propos de l’ouvrage que je cite au début de cet article :

http://www.youtube.com/watch?v=RFEsCHlySHQ

http://www.youtube.com/watch?v=fm6X1Ky2J5A

 

 

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Après « L’Organisme » ?

Publié le par Eric Bertrand

                      A peine sorti le dernier roman, les lecteurs me posent la question du prochain... Il est difficile de répondre à l’heure actuelle et ceci pour deux raisons : c’est une loi biologique chez moi... quand un ouvrage sort, je continue de vivre autrement avec lui pour l’aider à faire son chemin, pour l’accompagner... Ce qu’on pourrait appeler : « le temps de la promo ».

                     D’autre part, j’éprouve une réelle difficulté à me « retirer » du champ d’investigation qu’a occupé le roman. C’est d’autant plus vrai que je sais à l’avance que le prochain habitera un univers diamétralement différent. Qu’on mesure l’écart entre « Pour y voir Clerc » et « L’Organisme », ou entre « Le Ponton » et « Le Ceilidh »...

                     Pour le prochain, plus de collège, plus d’ados, plus d’enseignement ! Mais quelque chose davantage en prise avec l’évasion !

 

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Les lieux de vente de « l’Organisme »

Publié le par Eric Bertrand

                La force d’Aléas, c’est la durée. A la différence des grands éditeurs chez qui les livres ont une durée de vie très limitée, Aléas laisse « grandir » ses auteurs et augmente progressivement leur visibilité chez les grands libraires ou ailleurs...

                Un lecteur souhaite-t-il « la Route, la Poussière et le sable », mon premier livre sorti en 1993, il suffit de le commander à l’éditeur. Les derniers exemplaires comme tous les autres patientent dans leurs piles.

                On n’en est pas là pour « l’Organisme » qui est en pleine ascension mais qui ne se trouvait qu’à la commande sur Price Minister ou chez Aléas. Il est maintenant répertorié sur le site de la FNAC pour ceux qui veulent passer par ce biais.

 

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Heathcliff à la Cerisaie ! Une lecture de "la Cerisaie" de Tchékov.

Publié le par Eric Bertrand

                 L’intrigue de la pièce de Tchékov est relativement simple et en cela particulièrement touchante. Au début du printemps, une famille de nobles désargentés revient à la Cerisaie, domaine familial entretenu par leurs anciens moujiks qui se sont enrichis.

                  L’époque a changé et même si la maison est encore chargée de souvenirs et d’émotion, il faut songer à la vendre. En effet, plus rien n’est comme avant et un tel domaine ne peut survivre qu’à condition de muter à son tour... Les conseillers ne manquent pas : il faudrait vider les lieux, faire fructifier le capital, abattre les grands arbres, diviser le terrain en lots, construire un lotissement pour accueillir les touristes en vacances... Certains des ex-moujiks ont le sens des affaires et spéculent. C’est même l’un d’entre eux qui finit par acquérir le terrain et qui en tire une gloriole. A l’acte 4  il a des aris de heathcliff quand il prend sa revanche en acquérant les hautes de hurlevent :

« Ne vous moquez pas de moi ! Si mon père et mon grand-père sortaient de leur tombe et pouvaient voir ce qui se passe, comment leur Ernolaï, cet Ernolaï tant battu, illettré, qui allait nu-pieds l’hiver... Comment cet Ernolaï a acheté le domaine le plus beau du monde. J’ai acheté le domaine où mon père et mon grand-père ont été des esclaves... »

                  Plus pathétique, le plus vieux d’entre eux, Firs, préfère se laisser enfermer dans la propriété et se lamenter sur un monde évanoui. Il sort de sa cachette avant la tombée du rideau. On entend dehors les premiers coups de hache. Il n’appelle personne, il se souvient des maîtres, des usages. Il s’allonge...

                   C’est, de tous les personnages, celui qui intériorise le plus le tragique, les autres, les ex-propriétaires, ont fini par renoncer. Ils sont partis, libérés d’un poids, après avoir toutefois versé des larmes sur un passé définitivement enfui.  

 

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