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livres

« De Nantes à La Rochelle sous la bannière des fées » : quatrième de couverture

Publié le par Eric Bertrand

 

 

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Voici donc comme promis le thème du livre. On notera que le titre a un peu changé...

 

Au tout début du XXII° siècle, les villes de Nantes et de La Rochelle sont devenues d’importants pôles culturels expérimentaux au sein d’une société qui ne lit plus, ni ne connaît les grands auteurs.

Le 1er janvier 2100,  à l’occasion d’un événement qualifié de « culturel » par les médias, l’ouverture du « Grenier du Siècle », une jeune Nantaise découvre l’aventure personnelle d’une lointaine parente, « la tante Emma ». Cette Emma, qui signe aussi Rachel dans son journal intime, raconte son incroyable histoire au cours de l’été 1992. Alors qu’elle recherche en vain, dans les rues de La Rochelle, celui qu’elle a aimé quelques mois plus tôt et qui lui a laissé une lettre semée d’indices, et un étrange talisman venu d’Ecosse, elle plonge dans le passé et les arcanes de la ville et découvre le puissant secret qu’elle devra transmettre.

Ce roman qui se situe au croisement de plusieurs genres littéraires (la lettre, le journal intime, le récit d’anticipation) et de plusieurs registres (le fantastique, l’humoristique, le satirique et le pathétique) est aussi une fable sur l’importance de la lecture. 

 

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Et le livre ?

Publié le par Eric Bertrand

 

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              Je l’avais annoncé avant de partir et la mise en ligne du site consacré à La Rochelle scandait la même idée : le livre sera terminé au retour... Alors, qu’en est-il ? Certains m’ont déjà posé la question et je réponds via ce blog sans plus tarder. Oui, le livre est terminé, au prix d’un travail acharné il faut le dire.

               La date officielle où j’ai posé le mot « fin » (mais il y aura encore relecture) c’est le 7 août dernier. C’est toujours un immense soulagement ! Et je dirai qu’en juillet, j’ai consacré environ trois heures quotidiennes à la rédaction, trouvant dans l’Ecosse des rebondissements que je n’avais pas soupçonnés comme si, finalement, l’acte de création était intuition d’un jaillissement du temps vécu...

               Car je me suis beaucoup servi de motifs élaborés à partir de la matière écossaise, on verra cela demain puisque je livrerai simplement le quatrième de couverture.

 

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Reprise du blog

Publié le par Eric Bertrand

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             Après cette « saison buissonnière », l’heure du retour au blog a sonné. Je vous retrouve avec plaisir chers lecteurs et chères lectrices pour une nouvelle « saison » qui sera peut-être moins régulière que les précédentes…

             Peut-être les articles deviendront-ils hebdomadaires et non plus quotidiens… J’explique tout de suite pourquoi : la charge du travail au lycée sera différente et nécessitera au moins un temps d’adaptation, d’autant que la publication de mon livre va m’occuper beaucoup dans les semaines à venir.

             C’est d’ailleurs à cette perspective que je vais consacrer l’essentiel de mes articles agrémentés également de bilans de lecture des « Ritals » de Cavanna, de « Bel-Ami » de Maupassant et bien d’autres choses encore.

 

 

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« La Beauté du Monde » de Michel Le Bris

Publié le par Eric Bertrand

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                  Le destin particulier de la future Osa Johnson emportée dans une série d’aventures dans le monde à la suite de son mari qui a pris Jack London pour modèle. Le destin de cette femme est rapporté par un « ghostwriter », une certaine Wennie, originaire de la même ville que la prestigieuse Osa dont elle découvre les différentes facettes.

                  A leur retour de la jungle de Bornéo, New York est méconnaissable. La guerre a eu lieu et ils ignorent tout de ce nouveau monde au point de se demander s’ils vont trouver des amateurs de leurs films de cannibales. Une  frénésie s’est emparée de New York avec ses « flappers » à l’image de Zelda qui commence à faire parler d’elle, ses cabarets où se ruent tous les fantasmes du sexe et de la transgression, exemple du Ziegfeld Follies, préférant New-York à Paris et une jeune actrice délurée à la célèbre Mistinguett... New York surnommée « la Grande Voie blanche » sous l’effet des sun-lights permanents.

                   Ainsi commence le bel ouvrage de Michel Le Bris (que j’ai souvent cotoyé au Festival « Etonnants voyageurs » de Saint-Malo), ouvrage qui peut aussi se lire comme une encyclopédie du monde américain au début du XX° siècle. Ouvrage dans lequel je picore...

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Jean-Claude Carrière à La Rochelle

Publié le par Eric Bertrand

                  Alors que chacun prépare secrêtement ce temps offert des vacances, (et que cette « saison du blog » touche à sa fin) je voudrais vous faire partager un peu du plaisir intellectuel ressenti hier au cours de la visite de l’expo que la médiathèque de La Rochelle consacre en ce moment à l’écrivain Jean-Claude Carrière à l’occasion de sa venue dans le cadre du Festival de cinéma.

                 Jean-Claude Carrière, c’est d’abord, pour beaucoup de profs de lettres, l’auteur de la fameuse Controverse de Valladolid si bien incarnée par de grands comédiens comme jean-Pierre Marielle et Jean-Louis Trintignant. C’est aussi un homme de cinéma qui s’est associé à de grands réalisateurs pour tourner des films comme « Cyrano de Bergerac »... Mais c’est avant tout un homme passionnant à écouter parler car sa culture est immense et soutenue pas une réflexion mature et curieuse de tout. Un document tournait en boucle et restituait l’émission que lui avait consacrée Jacques Chancel.

                 J’ai pu en saisir quelques bribes, notamment lorsque Jean-Claude Carrière évoquait ce beau récit d’origine persane qui raconte comment un philosophe arrivé à la fin de « son parcours de vie » espère, son heure dernière arrivée, rencontrer son dieu. Il se trouve alors confronté à un grand miroir, et ce miroir lui donne à voir un oiseau. « Cet oiseau de vie », lui dit une voix, c’est lui-même... Ce qu’il est parvenu à réaliser au cours de sa vie d’homme. Jean-Claude Carrière explique que peuvent aussi apparaître dans ce miroir plusieurs oiseaux de vie, car il ne faut jamais considérer qu’un être vivant soit dissociable de la communauté qui l’accompagne. Tout être humain est en effet le résultat de particules spécifiques qui ne cessent d’entrer en intéraction avec un milieu, un temps et une communauté donnés, (ce qui fait que jamais un être ne pourra être cloné et reproduit à l’identique dans son propre devenir). En citant Shakespeare et en répondant à une astucieuse question de Jacques Chancel, il affirme que « la vraie vie » : « c’est la sensation, le chaud, le mouvement »...

                Tout est là, essayez « chaudement » votre « chemin de vie », entrez en mouvement, déployez vos organes sensoriels et... trouvez votre oiseau  (vos »oiseaux de vie ») et passez de bonnes vacances ! (Eventuellement, lisez Jean-Claude Carrière !)

 

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