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Mandoline en passant

Publié le par Eric Bertrand

       Petit article à la sauvette toujours... Pour indiquer que ce soir nous avons rendez-vous avec notre joueur de mandoline qui vient parler avec nous du morceau qu'il interprétera sur scène. Au téléphone hier, nous avons insisté sur la nécessité d'un "décalage" dans le choix des airs. Il propose donc quelque chose comme "o Sole mio " ou "O bella ciao" qui figure d'ailleurs dans les chants traditionnels exécutés par les "Befana" !

la_mandoline_2.jpg

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Rentrée littéraire à la Médiathèque

Publié le par Eric Bertrand

 

Toujours victime de soucis de connection, je glisse un article ce matin pour ne pas perdre le fil, un article « dépouillé », sans photos, envoyé d’un poste de fortune. J’espère que d’ici à la fin de la semaine, tout rentrera dans l’ordre…
La médiathèque avait consacré ce vendredi soir à la Rentrée Littéraire. La première partie a été consacrée à la présentation des romans dont ceux de la sélection Goncourt. C’est pour cette raison que certains élèves de la Première L étaient présents pour livrer leurs points de vue.
La deuxième partie était consacrée à la présentation du « Ponton ». Une trentaine de lecteurs étaient présents et une petite partie d’entre eux avait déjà lu, ce qui rendait l’exercice intéressant. J’ai joué sur du velours car ils ont tous visiblement apprécié. Ce qui m’interesse surtout, c’est de voir ce que chacun signale au cours de sa lecture… Je cite en vrac quelques uns des commentaires.
  • Précision troublante du style qui restitue parfaitement l’atmosphère.
  • Justesse de l’analyse des rapports entre les adolescents.
  • Récit à tiroirs qui peut se lire sous des angles différents.
  • Surprise de la narration qui alterne des moments graves et des moments désopilants.
  • Diversité des personnages : élégance des vieilles dames à qui on s’identifie, variété des adolescents.

Il est intéressant d’échanger avec le lecteur. Pour reprendre une métaphore amusante de Michel Tournier à propos du livre : il dit que les livres sont des « vampires secs »… Ceci pour expliquer que c’est le lecteur qui donne son « sang » aux pages … Le rouge m’est monté aux joues ce soir-là !

HPIM0363.JPG 

 

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Autour du Ponton et des livres du Goncourt des lycéens

Publié le par Eric Bertrand

Des perturbations dans le réseau internet... Les temps s'annoncent difficiles pour les prochains articles... Patience !

Le Ponton a fait sa sortie officielle à la librairie Majuscules à Loudéac mercredi dernier. J’en reparle ce soir à la médiathèque en présence des lecteurs intéressés par la rentrée littéraire. L’impression qui domine à propos de cette rentrée à laquelle j’ai consacré la « Rubrique Goncourt », c’est que l’aventure touche à sa fin.
Après la lecture compulsive et l’euphorie des Rencontres, beaucoup des acteurs de l’opération se sentent découragés, pour ne pas dire déprimés. Phénomène de « baby blues » annoncé du reste depuis longtemps par ceux qui avaient déjà vécu l’opération… Mais pourquoi se laisser abattre ?
L’aventure ne s’arrête pas là, bien au contraire ! Elle a semé un ferment littéraire qu’il faut laisser s’exprimer à présent. Rencontres, propos littéraires, témoignages d’écrivains, réflexions sur le livre et le métier du livre, titres de romans, perspectives de lectures… Autant de sujets qui ont suscité l’intérêt des « happy few » qui n’étaient pas si « few » que ça à Rennes et qui pourraient s’exprimer au travers d’un cybercafé littéraire que je propose sur le blog du Télégramme dont je rappelle l’adresse.
 
N’hésitez pas à nous y rejoindre vous autres amis du livre et de l’écriture, j’ai déjà adressé un courrier destiné à ce projet à mes élèves et collègues partenaires. Relayez l’info si elle vous séduit !

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La scène d’exposition du Loft : voyage en 2084, les temps changent, les lofteurs aussi !

Publié le par Eric Bertrand

Comme promis, un extrait de la pièce, celle de l’entrée dans le loft. Moment festif sur le fond de la musique du film « Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain »… Diapos en fond de scène qui projetent les visages des lofteurs sous toutes les coutures ! Et les lofteurs se livrent à une parade qui a pour effet d’imposer leur personnalité.
Scène I
 
(La scène se passe en 2084. Big Brother, installé à la tête de l’état, utilise le vieux concept du Loft pour étendre son pouvoir via les médias et ridiculiser les derniers intellectuels, enragés de théâtre…)
La pièce est confortable, deux fauteuils, un rocking chair, un divan, une grande bassine simulant une piscine. Un tableau blanc. Projection de diapos des six visages de lofters (cinq filles, un seul garçon). Entrée enthousiaste, ils se saluent, Diva rentre la dernière sur l’air de Amélie Poulain.
 
Diva : (elle chante). « Je ris de me voir si belle en ce miroir… » Vous êtes ici pour la même raison que moi je parie !
 
La Goulue : En plein dans le mille ! Un Loft Story, pensez-vous, c’est une tradition dans la famille ! ma grand mère était une lofteuse de la dernière édition. Barbie Du Loft, c’était son nom…
 
Fleurette : (hystérique). Comment ça, Barbie Du Loft, la fille de Barbie Du Loft ?
 
La Goulue : Non ! Barbie du Loft est morte dans la piscine d’une crise orgasmique aiguë. Moi, je parle de Barbie Du Loft la mère, celle qui a couché avec Ken Du Loft !
 
Fleurette : Toutes les Barbie Du Loft couchent avec Ken Du Loft !
 
La Goulue : Il n’empêche que Barbie Du Loft, la morte n’a pas eu le temps de coucher avec Ken Du Loft !
 
Fleurette : Mais toutes les Barbie Du Loft couchent avec Ken Du Loft après avoir baisé dans la piscine !
 
La Goulue : Justement, pas Barbie du Loft, ma grand-mère ! …Vous auriez vu sa chute de reins et ses roploplos !… A faire rougir un pompier ! J’ai gardé toutes les photos de son Loft cachées sous mon matelas ! La Police de la Pensée n’aimerait pas trouver ça ! Surtout celle où elle pose nue avec un mec ! (Elle toise le garçon qui est assis au milieu d’elles, fait une moue de dédain) A cette époque, les mecs étaient plus nombreux et plus virils…
 
Fleurette : Ca c’est une chance ! Vous me montrerez ces photos quand on se sera barré du Loft. Même si on est très sollicités, on pourra fuir la caméra et se faire des petites soirées ensemble, juste entre nous. Au fond, je préfère l’intimité à tout le carnaval auquel nous allons être livrés ! Je suis comme ça moi, je suis une romantique !
 
Bobby : Moi, c’est tout le contraire ! J’adore l’idée qu’on me voit, tout le temps, tout le jour, sous toutes les coutures ! (Elle fait valoir ses formes rebondies) Déjà au lycée j’avais gagné au concours « Ecran total ». Le prof nous avait appris à cacher nos sentiments devant une caméra … « Visage lisse ! Visage lisse ! » qu’il disait toujours… Finalement, j’avais montré mes fesses et j’avais remporté le concours ! Ouais ! je veux que le téléspectateur soit intoxiqué de mon image ! Et que je fasse la Une des journaux quand je sortirai de là… le retour du Loft en 2084, c’est génial…
 
Tarzan : Mesdemoiselles, vous oubliez un point déterminant. Nous sommes intrinsèquement des comédiens de théâtre. Nous avons la chance inouïe d’interpréter, en prime time et devant un immense public, les grands textes menacés par la Pensée Unique ! Quelle noble mission !…Hier encore, Rosalinde et moi répétions dans une cave de St Germain des Prés, et devant un pauvre public une scène admirable de « Roméo et Juliette »… Nous allons prendre notre revanche et faire honneur à Shakespeare !
 
Rosalinde : Oh oui Tarzan ! s’il te plaît, là, tout de suite ! (elle improvise la scène du balcon) J‘aime Roméo ! Avec Roméo, mon lit est une voie lactée ! Avec Roméo, j’ai des astéroïdes dans la bouche et des comètes sur les lèvres ! Avec Roméo, mes nuits sont courtes ! Quand il me regarde, il fait briller les astres. Dans la clarté lunaire, il allume des cierges et, dans une cire d’étoile, il cisèle pour moi des bougies d’amour … 
 
Tarzan : Puisque c’est à moi qu’il incombe de faire entendre ici le chant du mâle … (Improvisant une réplique) : J’aime Juliette ! Je cueille sur ses lèvres le fruit d’amour défendu ! J’aime Juliette, je suis au paradis et je me bats au corps à corps avec Satan quand je passe sous le pommier de ses fesses et de ses seins !
 
Diva : Attendez, ne commencez pas comme ça à vous monter la tête ! Qui dit que vos téléspectateurs seront à la hauteur ? Pas facile de toucher les gens à notre époque ! Il faut
rester simple, surtout dans un Loft ! Moi aussi je fais du théâtre et c’est pas un hasard si je joue dans « La Cantatrice Chauve » de Ionesco. C’est pour ça qu’on m’a surnommée Diva, mais mon vrai nom c’est Esméralda, et la vérité, c’est que j’ai la chanson dans la peau (Elle chante) Regardez-moi chanter ! « The show must go on … »
 
Bobbie : (intriguée, elle sort de la poche de son mackintosh un calepin pour prendre des notes et commencer son enquête). Comme c’est curieux et quelle coïncidence ! Moi aussi je suis actrice professionnelle ! Figurez vous que je joue depuis que j’ai trois ans. Moi aussi je joue dans « La CantatriceChauve ». Mais je joue plusieurs rôles… D’abord je suis la bonne !… On m’appelle Bobbie, Bobbie Watson ! Pas Bobbie Watson, le commis voyageur !… Bobbie Watson, le commis de cuisine !… Je gratte la saleté, récure les fonds de bidets, vide les pots de chambre dans les waters, efface les traces de rouge à lèvres et écoute aux portes.      
 
Fleurette : (de plus en plus intriguée et le ton ne cessera de monter à chaque reprise). Comme c’est curieux et quelle coïncidence ! Moi aussi je fais du théâtre. Mon nom de scène, c’est Fleurette ! On me file toujours les rôles de jeune fille romantique. J’ai joué Marivaux, j’ai joué Shakespeare… Comme j’ai aimé ce que vous avez improvisé sur « Roméo et Juliette » ! Comme j’aimerais qu’un garçon me dise tout ça, oh ouais ça me fait rêver ! j’suis comme ça moi !
 
La Goulue : Comme c’est curieux  et quelle coïncidence ! Je fais du théâtre et vous ne me connaissez pas ! (Dépitée) Arh ! …Je suis la star du moment. Je sais jouer tous les rôles. J’ai touché à shakespeare, à Ionesco, à Marivaux, mais aussi à Musset, à  Sartre et à Brecht ! A tous les auteurs interdits par la loi ! On m’a surnommée la Goulue, parce que la Goulue se frotte à tout, qu’elle n’a peur de rien !… J’ai ma voix, j’ai mes cuisses et j’ai mes bras ! La Goulue, c’est la scène et c’est la route ! Je balade du spectacle à tout venant et je tire derrière moi une roulotte de saltimbanque qui va de village en village !
 
Bobbie : (de plus en plus inspirée). Comme c’est curieux  et quelle coïncidence !… (Elle sort une bouffarde de la poche de son mackintosh) Nous sommes tous comédiens … nous jouons tous les mêmes auteurs … nous avons tous été sélectionnés pour le Loft… (très mystérieuse) Ils l’ont donc fait exprès !… (catégorique, elle signe sur son calepin) Mon vrai nom est Sherlock Holmes !
 
Tarzan : Oh ! really ? You are Sherlock Holmes ! So you speak english !
 
Bobby : Yes I do !
 
La Goulue : So do I !
 
Fleurette : So do I !
 
Rosalinde : So do I !
 
Diva : So do I !
 
Bobbie : (triomphalement). D’où je déduis qu’ils nous ont choisi non seulement parce que nous sommes comédiens, mais aussi parce que nous parlons anglais !… Mais il subsiste une énigme… (Se donnant de l’importance) : jamais deux sans trois !…Il doit y avoir une troisième raison …
 
La Goulue : Mais voyons, c’est évident ! C’est parce que je suis là ! Moi, la plus belle et la plus agréable à regarder, et à écouter, et à embrasser, et à caresser… et tout et tout ! C’est parce que vous êtes un cirque de spécimens et que vous avez parmi vous une bête de foire ! (Exaltée) Le clou du spectacle, c’est moi, la petite fille de Miss Barbie !
 
Rosalinde : (vexée). C’est pas du tout ça !  (Révoltée, mimant une scène de théâtre) L’évidence, elle est dans le théâtre ! Elle est dans le plaisir que je donne au spectateur lorsqu’il me regarde dire mon texte ! Et mon texte, c’est Shakespeare qui me l’a donné, et Shakespeare me colle à la peau… (venant se mettre au niveau de la Goulue, jouant avec les artifices vestimentaires de cette dernières) J’en suis gantée, j’en suis gainée, j’en suis culottée jusqu’en haut des cuisses. Shakespeare est mon porte-jarretelles et le public attend de moi que je lui en exhibe les dentelles !
 
Tarzan : (allant d’une fille à l’autre). Laissez moi donner mon avis !… Sensuelle ! Brillante ! Pulpeuse ! Appétissante ! Troublante ! Excitante ! Dévastatrice !… Vous offrez à vous cinq toute la gamme de l’émotion érotique et je suis à genoux devant vous !
 
Diva : (offusquée).Voyons milord, sachez donc vous tenir ! Nous n’avons pas pris ensemble le même train ! Nous n’étions pas dans le même wagon ! Nous ne dormons pas dans la même chambre, ni, à plus forte raison, dans le même lit, et nous n’avons d’ailleurs en commun ni le lit ni les enfants ! Veuillez bien vous en souvenir ! (Elle chante) « Allez venez Milord, vous ne m’avez jamais vue, je ne suis qu’une fille du port, une ombre de la rue ! »
 
Tarzan : Sachez mademoiselle que j’ai horreur de la vulgarité, et je ne me permettrais jamais de vous blesser, ni vous ni une autre ! Puisque nous sommes amenés à séjourner quelque temps dans une cellule dorée, apprenons donc à nous connaître !… Des garçons dans mon genre, ça ne court plus les rues à notre époque ! Ceux que je croise ne regardent plus les filles, ne les sifflent plus, n’essaient même pas de leur parler et ne pensent plus qu’à leur objectif professionnel ou à leur planche de surf ! Moi, je suis pas de ce genre et je m’en réjouis pour vous ! C’est d’ailleurs pour cela que je détonne dans les mecs de ma génération au point qu’ils me surnomment Tarzan, l’homme singe !
 
Fleurette : Nous n’allons certainement pas t’en vouloir pour cela Tarzan ! Je trouve même que de nos jours, il devient difficile de séduire un garçon ! Ils sont tellement beaux et lisses qu’on n’ose pas les toucher ! Toi au moins, tu n’es pas très beau mais tu nous courtises et tu tiens de beaux discours et j’en suis toute rouge de honte !
 
La Goulue : Et puis, nous pouvons très bien tomber amoureuses d’un garçon qui sait parler avec ses mains et avec ses doigts ! C’est devenu tellement rare ! Ils ne savent que mettre leurs doigts sur leurs ordinateurs ou sur leurs planches de surf !
 
Tarzan : Je poursuis donc mon idée, les filles… Mon interprétation est la suivante : le seul point commun qu’à mes yeux vous ayez est que vous êtes toutes admirables ! Vous avez toutes un petit quelque chose pour le plaisir des yeux et c’est pour ça qu’ils vous ont sélectionnées !
 
Bobbie : (enivrée). C’est vrai que je suis belle ! (elle ouvre son mackintosh pour dévoiler une tenue beaucoup plus provocante, celle de la soubrette…) : « Ces mamelles au travers les barreaux des fenêtres percent les yeux des hommes ! »… Shakespeare a écrit ça pour moi ! C’est du sur mesure ! « Those milk paps that through the window bars bore at men’s eyes ! » (refermant son mackintosh et voulant se montrer gentille, caressant le visage de chacune) Mais il a raison Tarzan, vous aussi vous êtes belles, les filles ! (Considérant enfin Tarzan avec mépris et tirant sur sa bouffarde) et tu es là justement pour confirmer la règle !
 
Diva : Gardez donc ce genre de répartie pour l’antenne ! Il faudra bien qu’on trouve des choses un peu marrantes à se dire pour intéresser notre public ! (Elle chante) « The show must go on »
 
La Goulue : Mais vous ne savez encore pas que le loft, ça a toujours été une émission dans laquelle il ne se passait rien. C’était justement ce qui faisait son charme, le rien !
 
Rosalinde (faussement choquée). Rien !… et mon talent… c’est du néant ?
 
Bobbie : et mes seins, et mon dos, et mes reins, et mon génie, c’est du néant ?
Rosalinde : (la parodiant, agacée).  « Et mes seins, et mon dos, et mes reins, et mon génie, c’est du néant ? »… et mon cul, c’est du néant ?
 
Tarzan : Rosalinde, très chère, restez dans le registre qui est le nôtre, je vous prie ! Nous sommes là pour relever le niveau de trivialité absolu vers lequel, ma mie, j’ai le regret de vous avertir que vous tendez !
 
Bobbie : (déduisant toujours). D’où je déduis qu’ils nous ont choisis pour relever le niveau !… et peut-être même réhabiliter les grands textes que nous connaissons ! (elle se met à délirer) Dans dix ans, vous verrez, nous serons les vedettes du show biz et nous aurons des contrats dans le monde entier pour jouer « Salammbô » dans le désert de Mauritanie, « Madame Bovary » dans un petit coin de Normandie ou « La Dame aux Camélias » dans une hacienda du Nouveau Mexique !
 
Diva : Ou encore « Carmen », ou « Esméralda » sous le soleil d’Andalousie ! (Elle chante) « Andalousia mia pays d’amour ! »… Mais moi je vois peut-être encore une autre raison, c’est celle là ! (elle s’avance vers l’avant scène, fait valoir le bas de sa robe espagnole et esquisse quelques pas de claquettes. Les autres applaudissent, à l’exception de Bobbie)
 
Rosalinde : (parodiant Bobbie). D’où je déduis que c’est celle là ! (Elle exécute à sa façon quelques pas de claquettes. Applaudissements)
 
La Goulue : (même jeu). D’où je déduis que c’est celle là ! (applaudissements)
 
Tarzan : (il saute sur la table et montre qu’il est un homme). D’où je déduis que c’est celle là !.Commence alors un ballet érotico-vulgaire qui montre bien que ces personnages sont issus de la caste jugée « indécente » par Big Brother et son équipe.)……………………………………
 
 
 
BB.jpgSotto lo sguardo di Big Brother...

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Orwell revisité : Loft History 2084

Publié le par Eric Bertrand

              Troisième pièce de l’atelier et troisième cocktail de tous les ingrédients. Depuis le début, les profs ont aussi un rôle dans la distribution de la pièce et les comédiens fidèles demandent des rôles sur mesure. Certains sont de pures vedettes et leur personnalité oriente mes choix.
              On en a parlé en fin d’année, la troupe de « Jack » (ceux qui ne vont pas en fac et qui continuent l’atelier malgré la perspective du bac !) s’intéresse, comme beaucoup d’autres jeunes, à l’émission de télé-réalité : « Loft Story »… Je leur promets un texte parodique, une fable futuriste et caustique, qui revisite les coulisses du petit écran et qui passe (pédagogie oblige !) par des références à Huxley et Orwell !
              L’un des personnages de la pièce est en effet Big Brother, « Big Brother », c’est le titre de l’émission équivalente à « loft Story » sur laquelle je suis tombé en Sicile ce printemps là !
              Qu’est-ce que ça donne ? J’en mets en ligne demain la scène d’exposition.
 
 
Il gruppo di Big Brother !
 
Memento : séance de signatures aujourd'hui entre 14 et 18h00 à la librairie Majuscules à Loudéac. Intervention autour des romans Goncourt et du "Ponton" avec les élèves de Première L vendredi à partir de 18h00 à la Médiathèque. J'y reviendrai vendredi matin.
             

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