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Promotion, séduction, conversation, échange...

Publié le par Bertrand

La parution d’un livre est toujours accompagnée d’une opération de promotion. Quelle que soit l’échelle sur laquelle il se situe, tout éditeur passe par cette nécessaire « opération de séduction ». Chez Aléas, la diffusion est programmée en janvier 2006 mais, de mon côté, j’ai déjà entamé une campagne dans le secteur proche…
              Dans la perspective d’une signature prévue samedi 17 décembre chez majuscule (la librairie dans laquelle j’ai déjà signé le précédent), j’ai contacté la presse locale : samedi dernier, j’avais rendez-vous à la rédaction du Télégramme, lundi à celle du Courrier indépendant et jeudi ou vendredi à celle de Ouest France. Tout compte fait, il n’est pas facile de résumer ce livre et de répondre clairement au journaliste. Ce qui contribue à complexifier l’explication, c’est que dans « le Ceilidh », outre les deux versions, il y a deux histoires et deux séries de personnages, et que tout ne se limite pas à ces deux meurtres commis par les bons soins de Ronald Mac Donald…
              En tout cas, l’exercice est intéressant et permet, au fur et à mesure de l’entretien avec le journaliste, de pointer l’essentiel.
              Jeudi, après proposition de Nathalie au CDI, je dois également rencontrer les lycéens Une affiche a été diffusée lundi. Je trouvais l’idée intéressante, non pas cette fois dans l’optique de la promotion de l’ouvrage mais dans celle d’une rencontre avec de jeunes lecteurs qui pour une fois ne seront pas mes élèves mais simplement des individus intéressés par la littérature et par tout ce qui peut entourer le phénomène littéraire.
              Je ne demande pas mieux que d’expliquer ma démarche. Or, la durée fixée n’est que d’une petite demi-heure et c’est bien peu quand on veut tenir compte de tous les différents éléments qui entrent en convergence. Du reste, et d’un point de vue plus général, le dialogue avec le public est toujours un moment de plaisir, et j’apprécie cet espace de liberté que m’offre la vision rassurante d’un livre fini, à la présentation soignée et qui passe entre les mains du lecteur.
              L’un des journalistes me faisait remarquer que j’en étais déjà à mon dixième ouvrage… C’est drôle, je me sens aussi bien prêt à parler du dernier que du premier… Celui-là, depuis qu’il est sorti en 93, intrigue toujours autant les élèves, parce qu’ils sont attirés par la route, le stop, les rencontres, les Etats-Unis et ces incroyables mésaventures que je me plais toujours à évoquer et qu’ils peuvent découvrir dans « la Route, la Poussière et le Sable ». Sur les 500 exemplaires tirés, il en reste quelques dizaines chez l’éditeur. Aujourd’hui encore, deux élèves de seconde me demandaient où ils allaient bien pouvoir se le procurer alors je donne la réponse : sur le site Aléas
http://www.aleas.fr, ou encore en passant par mon site http://www.ericbertrand.fr
C’est bien le net pour faire son marché chez les petits éditeurs ! Et la force et la vertu d’Aléas, c’est qu’il ne détruit pas les livres après consommation.
C’est une éthique chez cet
Ami du
Livre,
Editeur
Audacieux et
Sagace.

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répétition du soir : sordide macdonald!

Publié le par Bertrand

          Belle répétition hier, galvanisée par la  présence du livre. La seule ombre au tableau, c’était l’absence de Sélouane. Il faut que chacun des membres ait en tête l’engagement que représente sa présence à l’atelier, d’autant qu’en cas de force majeure, il est essentiel de me contacter afin de s’expliquer et de ne pas laisser choir les autres. En l’occurrence Rebecca qui se retrouvait seule.

          J’ai donc dû assumer le rôle de Ronald Mac Donald et je dois dire que j’y ai trouvé un certain plaisir. Jouer « les méchants », les cyniques, les fats, a quelque chose de jubilatoire. Ronald conjugue tout et je ne l’ai pas plus épargné dans la pièce que dans le récit. 

          Et puis, dans ce climat tragique, notamment au début, c’est une affaire de fluide : entre deux acteurs qui sont plongés dans la démesure, on perçoit une circulation d’énergie réciproque et c’est ce que j’ai ressenti au contact de Rebecca.

          Cette impression de « circulation d’énergie », c’est aussi Suzy qui l’a éprouvée. L’une des grandes satisfactions de la soirée, c’est de voir à quel point elle a trouvé sa place dans le chorus des trois sorcières qui, enfin retrouvées, Françoise ayant pu se libérer, se livrent à des numéros désopilants. Notamment dans le pub, lorsqu’elles embêtent les deux tourtereaux et lorsque, lubriques, concupiscentes, écoeurantes, elle palpent la chair de Max… 

            Les autres confirment leurs bonnes dispositions. Notamment dans l’acte deux, où nous plongeons dans le drame de Girnigoe. Ils découvrent aussi le plaisir de jouer dans la grande salle. Nous avons juste eu le temps de finir l’intégralité en moins d’une heure trente, durée idéale qui va nous permettre de bien travailler dans les semaines qui vont suivre Noël. En effet, étant donné la semaine chargée qui s’annonce et la promotion du livre, j’ai annulé la répétition de mercredi prochain.
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A drama specialist in Caithness : Wick Players producer 

 

 

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livre arrivé !

Publié le par Bertrand

             Et voilà le livre ! Superbe surprise, avec  sa couverture et la petite touche Aléas qui fait toute la différence : la petite photo en bandeau, celle qui représente la silhouette énigmatique d’une femme, « la sirène d’Olrig » dit la légende. Elle est en pleine lande, j’étais tombé presque par hasard dessus un jour d’avril, en sillonnant les sentiers avec  mon vieux clou. Et Girnigoe en couverture, Girnigoe à trois miles de chez moi, que je venais hanter régulièrement  avec le même vieux clou. Celui de la grand-mère d’un vieil Ecossais. Et puis la dédicace aux « gens du Caithness ».

              Tout y est… J’ai largement diffusé l’info aujourd’hui et commencé de distribuer à ceux qui avaient retenu un exemplaire. J’ai de quoi voir venir : 60 exemplaires sont arrivés au courrier de 13h00…

 

             Dés quinze heures, j’ai pu contacter les journalistes locaux et fixer une signature chez Majuscule le premier samedi des vacances. La libraire a aussitôt appelé Aléas pour réclamer trente livres d’urgence.

 

             Ca démarre très vite. Mais j’aime autant. Je dispose d’un peu plus de temps en ce moment, ce qui n’est pas toujours le cas. Ce soir répétition. Je donne à chacun l’ouvrage qui lui revient… 

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On the other side of the book...

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le ceilidh annoncé pour le 5.12

Publié le par Bertrand

Au hasard d'un mail, la nouvelle vient de tomber : "le Ceilidh" est annoncé sur le site d'Aléas, page littérature à la date du 5 décembre. Le livre est beau. Beau aprce qu'il me touche profondément par sa couverture... J'y reviendrai quand je l'aurai sous les yeux et dans les doigts.

Je vais sans doute avoir l'appel officiel de l'éditeur demain car il aime toujours voir le livre avant de me dire ce qu'il pense de la maquette qu'il a entre les mains...

En tout cas, c'est une surprise de taille, dix jours d'avance et c'est une nouvelle collègue canadienne très sympa qui m'en informe à l'instant...

On verra dans les jours qui viennent les conséquences que cela va avoir dans l'organisation de la promotion. Je rappelle aux lecteurs comédiens que la répétition du mercredi n'a pas lieu demain car elle est décalée au jeudi soir au Moulin à Sons dés 19h30.

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Baie des Sinclair : répétition du 30 novembre : l'acte 2

Publié le par Bertrand

Première répétition de l’acte deux. Il acquiert une réalité, il prend du relief bien plus que pendant la première lecture… Maintenant que les comédiens ont joué l’acte un et réfléchi aux implications, les personnages existent davantage.

Au terme de cette répétition, il y a, comme après les essais des choses à revoir mais globalement l’acte fonctionne bien dans le registre du tragique. Léonor et Matthieu découvrent les rôles terribles qui échoient à Fiona et John. Ex Max et Heather, ils sont cette fois amenés à travailler sur le cri, la douleur, la lamentation… Et ils ont déjà la bonne intonation.

Après avoir paradé dans le pub, pour présenter le spectacle, Sheumas et Ronald deviennent père et fils Sinclair… Pas un pour racheter l’autre dans la cellule de Girnigoe. Le père est un monstre d’ambition, sûr de sa force, le fils, un monstre d’ambition débile et servile, mais sûr de sa ruse.

Les sorcières font un numéro dans cet acte. A la fois agents diaboliques et jouisseuses avides, la bouche dégoûtante de vulgarité.

La grande absente, c’est Rebecca : dans l’acte deux, elle passe à la mise en scène. Mais son ombre plane encore. Elle est là, en coulisses. Elle ne sait pas ce qui se trame autour d’elle. Sa voix tremble une dernière fois au moment du prologue, elle s’impose à Ronald. On peut penser qu’au moment où il propose la fameuse tirade de lady Macbeth au public du pub, il s’enivre une dernière fois de la détermination qu’elle lui donne. Cette détermination qui va lui permettre de l’exécuter après lui avoir laissé le soin d’exécuter Heather.  

Girnigoe and Ackergill tower. 

 

 

 

 

 

 

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