A la rencontre de Molière
Des exercices de prononciation et d'articulation, des exercices d'occupation de l'espace et de prise en compte du groupe... Tout cela crée une ambiance, décrispe les individus, crée une synergie, mais ça ne marche qu'un temps. Les étudiants attendent autre chose. Parler de Molière, c'est évoquer une icône. Pas de discrédit comme on peut le sentir auprès de certaines classes de lycées, précocement écoueurées par une étude trop figé du maître... L'idée d'aborder Molière les enchante et les pétrifie...
Dans les faits, il s'agit de choisir un extrait. Et là se pose la question de la difficulté de la langue et de la nécessité d'expliquer le contexte. La difficulté de la langue même dans des scènes plus simples destinées à un public plus populaire : la farce par exemple, comme "le médecin malgré lui".
La seule ressource, c'est de partir d'une adaptation et donc d'un premier mouvement d'écriture. Variations sur le thème de la dispute entre Sganarelle et Martine. L'occasion de solliciter tous
les travaux autour de l'énergie, de la voix, du corps et de la prise en compte de l'autre. Le thème de la dispute plaît, et le texte de Molière se dévoile enfin, après son adaptation...
Ressources de l'écriture, et c'est précisément le travail que je viens d'achever. On en parle demain.