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Bouteille à la mer en gaélique

Publié le par Bertrand

Les propos de Sheumas donc... J'ai hésité. J'ai eu une petite formation en gaélique lorsque j'étais en Ecosse, à la fac d'Aberdeen où je suivais des cours. Dernièrement, j'ai acheté à  Inverness un cours sur cassettes.

Cependant, cela ne me permet pas d'écrire en gaélique, loin de là ! Voilà ce que j'aimerais faire dire à Sheumas : "I like to be walking in a landscape of ruins and moors and ocean. That is the place where history and legends meet with present times".

Tel est en anglais le message que j'ai envoyé à deux amies écossaise, l'une à Bettyhill, Sutherland, l'autre à Dunnoon, pour demander la bonne traduction.

J'en suis donc aux derniers fignolages de ce point de vue. Cependant, le livre n'est pas fini. Avant de le soumettre à l'éditeur, j'ai un autre projet que j'évoquerai demain...

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Sraidean na roinn-eorpa

Publié le par Bertrand

Un aspect important de la pièce, c'est l'atmosphère. Je l'ai déjà indiqué dés le début : la nécessité de créer une atmosphère pour renforcer l'illusion théâtrale...

A cette atmosphère participent les personnages, parce qu'ils sont, pour certains, hérités de "Macbeth", parce qu'ils évoquent dans leurs discours des lieux, des paysages et des impressions d'une certaine Ecosse, parce qu'ils jouent un aspect de l'histoire écossaise et parce que l'un d'entre eux est un Gaël, originaire de l'île de Lewis (Western Hebrides).

Il a comme tous les Gaels, l'amour profond de sa région d'origine et le besoin viscéral de parler cette langue gaélique qui passionne certains jeunes (qui la pratiquent même à l'université).

Sheumas est jeune mais il parle gaélique et, comme il est solitaire, on le surprend en train de dire un texte en gaélique. Il chante en gaélique aussi et pour cela, j'aurai recours au groupe de folk originaire de Skye, Run Rig, dont l'un de mes morceaux favoris "sraidean na roinn-eorpa", marquera le début et la fin de la pièce. Chant solennel, la langue gaélique y est merveilleusement servie, et toute l'Ecosse surgit de ce vieil air.

On verra demain ce que Sheumas dit exactement dans ce texte.

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la date de représentation

Publié le par Bertrand

La pièce étant enfin prête, il reste à l'organiser .C'est un autre métier qui commence, tout aussi passionnant : celui de metteur en scène. La première phase consiste à réserver la salle du Palais des Congrès, espace de réalisation idéal, dont l'équipe des techniciens est efficace et sympathique.

On a déjà évoqué les premiers contacts nécessaires par téléphone. Le choix de la date est important du fait de la mobilisation du public et de "l'événement" créé au sein d'un lycée. Cela n'est pas facile car l'attitude de certains collègues consisterait à vouloir "se débarrasser" de l'après-midi banalisé par le théâtre pour "finir le programme". Cette exigence janséniste, cette mortification, nous l'avons adoptée ces dernières années. (en jouant fin mars ou début avril) Mais c'est assez !

La date définitive retenue est celle du 31 mai. Elle sera le signe de la fin de l'année scolaire et elle permettra au moins d'avoir du temps pour préparer. Il nous faudra aussi proposer une autre date pour le Moulin à Sons, second lieu de représentation.

Du point de vue de la finition de la pièce, il me manquait encore le bout de texte gaélique que dit Sheumas. On verra demain comment j'ai trouvé la solution. 

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Hitchkock : effets de bouclage.

Publié le par Bertrand

C'est enfin le dénouement ! La scène finale de la pièce opère le rapprochement préparé depuis le début entre la fiction et la réalité. Evidemment, les sorcières président à cette scène finale où l'horreur, le burlesque et le frisson se déploient d'autant qu'une surprise de taille guette le spectateur. Cette surprise ne tarde pas dans l'épilogue...

Sur ce point, je ne dis plus rien afin de ménager le suspense mais l'objet de ma dernière relecture et mise au point a notamment touché l'arrangement et la progression secrête de la surprise finale.

La scène se passe sur un bateau et me semble être en mesure de donner la secousse un peu comme dans les Hitchkock dont j'ai beaucoup observé l'art ces dernières semaines (d'où l'hommage discret rendu au maître du suspense dans le choix du nom de Rebecca)

Autre effet de bouclage : un coup de fil du Palais des Congrès hier annonce la date retenue pour la représentation finale, j'y reviens demain. 

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Le supplice de John Sinclair

Publié le par Bertrand

La scène 9 est pour moi l'occasion d'écrire et de scénariser un récit que j'ai entendu maintes fois quand j'étais à Wick : celui de la mort de John Sinclair. Evidemment, les faits sont arrangés en fonction de la dramaturgie de la pièce et de la logique des personnages. Quoi qu'il en soit, on retrouve la violence et la cruauté qui règnaient dans le récit originel.

Le cri de désespoir de John marqué par le "No hope" qu'on trouve effectivement gravé dans la pierre du cachot (à condition de se munir d'une lampe torche pour ceux qui veulent aller vérifier sur place !), la confrontation entre les deux frères, la dureté du châtiment, les conditions de la mort... Tels sont les éléments que j'ai repris pour bâtir cette scène, laquelle, décidément, se situe bien dans la même coloration que "Macbeth". Il fallait imaginer le dialogue, les mobiles, et c'est là qu'intervient le deuxième élément à prendre en compte dans la création : la logique de l'oeuvre en construction... A cette logique, les sorcières sont associées : c'est le thème de la scène 10.

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