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Julien Clerc, Route, Amérique, Jack, Tennessee, Indiens.

Publié le par Eric Bertrand

             Les lecteurs de ce blog le savent, les articles au sujet des States y sont nombreux, d’abord du fait de mon attirance pour ce pays mais aussi du fait des nombreuses références à une certaine Amérique qui se croisent dans mes livres depuis l’origine. « La Cavalerie », « La Californie », « Niagara », « Zucayan », « le Caravanier »…

           Le dernier ouvrage « Pour y voir Clerc » avait bien souligné le trait américain dès la découverte de Julien Clerc dans les années 70. « La Route, la Poussière et le sable », « le Tennessee club », « Jacck on the route again », sans compter les allusions à Dylan, Denver ou autres Dire Strait, Fleetwood Mac ou Bruce Springteen dans mes mises en scène.

            Babou travel a récemment alimenté le rêve américain par ses bouillonnants articles sur

http://nous3auxstates.uniterre.com/

            De son côté, Golgot 38 est toujours intimement associé à ces itinéraires entre imaginaire et réalité comme le montrent ses nombreuses vidéos. On se souvient notamment de

http://www.dailymotion.com/Golgot38/video/x3ycgt_la-route-la-poussiere-et-le-sable_travel

             Mais voici, en réaction aux photos d’Indiens que je lui ai envoyées, sa dernière réalisation. Je vous laisse découvrir ce film poignant sur une excellente chanson un peu oubliée de Gilberd Bécaud : l’Indien.

http://www.dailymotion.com/video/x7buxy_gilbert-becaud-lindien_music


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La nécessité de la pensée

Publié le par Eric Bertrand

Sheep have shosen...

          Que n’a-t-on pas dit et écrit sur la nécessité de la pensée dans la vie. Nous autres instruits à l’école de Descartes nous souvenons instinctivement de la formule adage « je pense donc je suis »…

          Ce qui fait un homme, c’est (entre autres !...) le fait qu’il soit capable de penser le monde dans lequel il vit. Penser, et donc se comporter autrement qu’en « couillon »… J’aime le mot de Rabelais qui énonce le fabuleux paradoxe : « il y a en ce monde plus de couillons que d’hommes »…

           Qu’on pense aussi au magistral ouvrage de Bradbury, Fahrenheit 451, qui souligne le danger que représente pour un pouvoir politique l’homme qui pense…

Bref, formulons les choses au plus simple…

Quand on pense, on compense, quand on ne pense pas on pense con

Epilogue

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Pour faire tenir le ciment

Publié le par Eric Bertrand


Road to the western Highlands

               Méfions-nous du brillant, du cliquetis et des paillettes ! Du superflu et du blig-bling. Toute entreprise solide doit se faire avec persévérance et même obstination. Le pari est d’autant plus difficile à tenir qu’il passe assez mal en présence d’un groupe.

               Il est plus aisé de flatter la masse en caressant son indolence qu’en sollicitant sa patience. Au cours d’un dîner aux chandelles, on est moins ridicule quand on offre des perles… Mais qu’en est-il de ce qui entoure ces perles ?

 

Ce n’est pas avec les perles qu’on fait le collier mais avec le fil


Fantôme du passé.

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Je pars avec Théodore

Publié le par Eric Bertrand


L’installation dans une maison dont on est propriétaire implique évidemment la fréquentation beaucoup plus régulière de ces grandes surfaces de la consommation dont je ne citerai pas les noms.

         Hier, je me trouvais dans l’une d’entre elles, à pousser mon caddie en quête d’équipements divers et autres pots de peinture : référence « sable d’or »… Une bande musicale passait quelque part dans l’espace du magasin, airs à la mode ou bande son un peu jazzie sur les bords. Et puis soudain, « la Vie Théodore », Souchon, du meilleur Souchon !

Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières…

         C’est le creux de l’après-midi. L’heure oasis du goûter ? Des enfants braillent, les files d’attente s’allongent aux caisses, les gens essaient de passer les premiers. Un chameau pique un caprice.

Marcher dans le désert
Dormir dehors
couché sur le sable d'or
Les satellites et les météores…

           J’ai mal au genou, je me suis blessé hier à l’entraînement, mon pot de peinture a rejoint un verrou de salle de bain, le tube de colle à bois et le catalogue « L’hiver dans votre magasin ».

il faut un minimum
une bible, un coeur d'or
un petit gobelet d'aluminium…

          Dans un coin, sous un arbre en bois dur, un écran diffuse un message publicitaire : « voici quelques conseils pour bien poser votre tapisserie… »  Petite voix factice, ton dans le vent…

si loin de la nature ici
le coeur durci
chercheur de trésor
de brindille et de phosphore…

          Aux caisses, ça tourne vinaigre. « Calmez-vous, monsieur, ou je vais être obligée d’appeler le vigile … »

« On s’ennuie tellement, on s’ennuie tellement… »


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Bonheur américain

Publié le par Eric Bertrand

Wild sea...

              J’interromps le fil du blog, j’ajourne l’article prévu pour aujourd’hui et je marque mon enthousiasme. Cette Amérique que j’aime tant, cette Amérique qui habite mon imaginaire a enfin retrouvé les couleurs qu’elle avait perdues.

              Depuis des années, je ressentais ce manque, je ne reconnaissais pas ce grand pays sous la bannière de son désormais ex-président. Je me rappelle déjà dans « Jack, on the route again », j’avais fait maudire par le héros le «gouverneur du Texas ». Bush n’avait pas encore été élu.

              Je réentends le mot d’une collègue d’histoire rentrant en salle des profs le matin de l’élection et déclarant, sombre : « les Etas-Unis sombrent dans les ténèbres ». Je me revois conduisant sur une route de Bretagne et écoutant incrédule les résultats des élections suivantes.

              Je repense à toutes ces figures aimables croisées dans « La Route, la Poussière et le Sable ». Figures de Blacks, figures de rouges, hispanos, assis dans leur voiture, refaisant le monde aux côtés de deux bons Frenchies, deux bons Frenchies auxquels ils se faisaient un plaisir d’offrir un lift… « Oh, la belle France ! »

               L’Espoir est en marche. « On the road, man ! Take care ! »


Retour à la réalité ! "O Bella Ciao !"

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