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De « L’homme à la tête de chou » à « Chambre 69 », épisode 2 : les personnages sur scène

Publié le par Eric Bertrand

               L’un des intérêts d’écrire une pièce sur Gainsbourg, c’est de pouvoir directement puiser les noms des personnages dans le répertoire de ses chansons. Le nombre des acteurs inscrits dans un atelier lycéen est toujours fluctuant (c’est l’un des intérêts d’écrire les pièces soi-même car on peut plus facilement « s’arranger avec l’auteur » !)
               Par ailleurs, ces noms, comme la musique de Serge, ont un certain relief et soit ils « claquent » sur la scène soit ils éveillent des échos dans la mémoire des spectateurs : côté filles, Élisa, Marilou, Paméla Popo, Laetitia, Lola Rastaquouère, Manon, Samantha, Mélody, Initials BB, Schéhérazade et côté garçons, Bloody Jack, Max Coiffeur, Tatoué Jérémy, l’ami Caouette, Dorian, Docteur Jeckill …
Ces personnages sont organisés en deux groupes bien définis, deux clans destinés à s’opposer sur scène, le spectacle de théâtre étant toujours à mes yeux l’occasion d’une confrontation entre des forces opposées, moment de conflagration qui se joue sous les yeux du spectateur et qui procure plaisir et, selon l’expression consacrée, catharsis. Au sujet de quoi ?
                 C’est le sujet de l’article à venir.  

 

 

De « L’homme à la tête de chou » à « Chambre 69 », épisode 2 : les personnages sur scène

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Dans l’atelier d’un livre sur le livre : épisode 1

Publié le par Eric Bertrand

          Le travail autour d’un livre est une véritable aventure qui s’étale sur plusieurs mois et parfois, plusieurs années. « Over the Rimbaud », c’était environ cinq ans, et « Dévalisée » trois ans. Le prochain prévu début 2025 est en gestation depuis longtemps. Il s’agira d’un livre traitant de la lecture… Pourquoi cette idée d’un travail en miroir ? Et que peut-il y avoir de passionnant dans un roman sur le livre, qui parle des livres et des lecteurs ? Il y aurait là matière à essai plutôt qu’à narration ! Et pourtant, il s’agit bien d’un roman, racontant une histoire, une belle histoire mêlant de vrais personnages très différents les uns des autres et capables de s’opposer, de s’aider ou de s’aimer.
         Ce sera néanmoins l’occasion d’une analyse de cette relation particulière que le lecteur entretient avec les livres. Qu’est-ce que lire ? Pourquoi lire ? De quelle façon ? A quel moment ? A quel sujet ? Avec qui ? Où ? Dans quelles circonstances ? Dans quelle société ?... Voilà quelques-unes des problématiques, quelques-uns des angles de vue qui impliqueront mes personnages et qui se croiseront dans mon histoire. (A suivre)

 

Dans l’atelier d’un livre sur le livre : épisode 1

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Dosette de lecture n°131 : Christophe Tison : « Journal de L. » Quand mue la voix de Lolita

Publié le par Eric Bertrand

Qui est Lolita ? Quelle jeune fille se cache derrière le masque de la « nymphette » chère à Nabokov ? Le lecteur se souvient du sulfureux roman « Lolita » qui recueillait, par le biais du subtil travail de l’écrivain, le témoignage du prédateur Humbert Humbert, coupable de meurtre et de détournement de mineure dans les années 50 aux Etats-Unis. Plutôt que de confier à une institution la petite orpheline Dolorès âgée de quatorze ans dont il a séduit et épousé la mère, et cédant à ses penchants pervers, il l’embarque avec lui pour un long voyage sur les routes américaines, où, de motel en motel, il tâche de la divertir à sa manière...
En 2019, en pleine période Me Too, l’écrivain Christophe Tison choisit de laisser la parole à Lolita qui, entre 1947 et 1952, dans son journal intime, raconte ses émois et ses traumatismes et présente tour à tour deux « amants », « papas gâteaux » qui font d’elle une victime de la concupiscence des hommes et qui lui confisquent sa jeunesse et ses rêves intimes. Le journal couvre cinq ans de la vie de la malheureuse que le lecteur voit peu à peu se transformer et devenir une femme blessée qui tâche de s’évader et de trouver une autre voie que celle qu’on lui a imposée.

 

Dosette de lecture n°131 : Christophe Tison : « Journal de L. » Quand mue la voix de Lolita

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Après Rimbaud, retour chez Hello pour un nouveau contrat

Publié le par Eric Bertrand

Mon éditeur met en avant le prix St Xandre directement sur le site de Hello.

https://www.helloeditions.fr/product/over-the-rimbaud/

Parallèlement, nous avons évoqué mon prochain roman que je viens de terminer et j'ai signé le contrat.

Commence la période des ultimes relectures et corrections et du choix de la couverture et du quatrième...

Après Rimbaud, retour chez Hello pour un nouveau contrat

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De « L’homme à la tête de chou » à « Chambre 69 » Episode 1 : « L’Homme à la tête de chou et au cœur d’artichaut » au lycée

Publié le par Eric Bertrand

Je débute dans ce blog, en même temps que les traditionnelles dosettes, deux nouvelles rubriques : l'une consacrée à Gainsbourg qui va me permettre de remonter aux origines de mon livre récent : "Chambre 69", et l'autre qui va anticiper sur la publication de mon prochain roman consacré à la lecture...

                Il y a longtemps (23 ans pour être exact !) j’enseignais le français dans un lycée de Centre Bretagne et j’animais avec deux autres collègues et un metteur en scène un « atelier d’expression artistique » (notion mise en œuvre dans les années 2000 sous le ministère de Jacques Lang). Dans ce cadre je cherchais des textes qui puissent toucher les jeunes comédiens. Après une pièce consacrée à Kérouac qui avait bien marché, j’ai voulu rester dans le domaine américano-français d’autant que je travaillais en collaboration avec une collègue d’anglais et une autre collègue qui initiait les acteurs à la pratique des claquettes.
              Tout naturellement, j’ai pensé à cet artiste dont les chansons m’habitaient depuis mon adolescence : Serge GAINSBOURG ! Lui aussi, il utilisait l’anglais dans ses textes, de plus, il parlait de « Ford Mustang », de « Bonnie and Clyde » et certains de ses personnages semblaient sortir tout droit d’un roman de Nabokov ou d’Henri Miller. Les élèves le connaissaient très mal mais ils ont très vite été attirés par les thèmes abordés dans ses chansons : drogue, sexe, violence, dualité, dandysme, passion… J’ai donc écrit un texte jamais publié et baptisé : « L’Homme à la tête de chou et au cœur d’artichaut » et la compagnie de théâtre du Totem de St Brieuc s’est chargée de la mise en scène. Les principale références dans cette pièce étaient « l’Homme à la tête de chou » et « Histoire de Mélody Nelson ».

On parle des personnages dans l’épisode à venir.

 

 

De « L’homme à la tête de chou » à « Chambre 69 » Episode 1 : « L’Homme à la tête de chou et au cœur d’artichaut » au lycée

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