Maintenant que Johnny Hallyday en parle au diable
« J’en parlerai au diable ».
La voix est forte, arrogante, virile. « Je n’ai jamais mis les pieds dans une église, je ne sais pas prier »… Le « fou d’amour » défie le diable, « il saura m’écouter ». « Je vous préviens, n’approchez pas ! »
Il lui commande d’allumer le feu. Johnny Rider vient de jeter sa Harley dans le fossé, quelque part dans la Vallée de la Mort. Quand le masque tombe, quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? Alors oui, il parle au diable et que lui raconte-t-il ? Il ne recule pas. Sa rock’n’roll attitude lui donne même l’audace de célébrer d’autres idoles. Sa religion à lui, elle est ailleurs que chez le diable, dans le regard des femmes qu’il a aimées, Sarah, Carole, Gabrielle, Marie, fille de l’été dernier, fille du square, filles du paradis, qu’il croise tous les matins.
Et quand le ciel n’est plus pur dans leurs yeux, il est « libre dans sa tête » et en criant encore « que je t’aime », il affirme que « c’est quand on n’y croit plus que le ciel vous entend ».