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Maintenant que Johnny Hallyday en parle au diable

Publié le par Eric Bertrand

« J’en parlerai au diable ».

La voix est forte, arrogante, virile. « Je n’ai jamais mis les pieds dans une église, je ne sais pas prier »… Le « fou d’amour » défie le diable, « il saura m’écouter ». « Je vous préviens, n’approchez pas ! »

Il lui commande d’allumer le feu. Johnny Rider vient de jeter sa Harley dans le fossé, quelque part dans la Vallée de la Mort. Quand le masque tombe, quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? Alors oui, il parle au diable et que lui raconte-t-il ? Il ne recule pas. Sa rock’n’roll attitude lui donne même l’audace de célébrer d’autres idoles. Sa religion à lui, elle est ailleurs que chez le diable, dans le regard des femmes qu’il a aimées, Sarah, Carole, Gabrielle, Marie, fille de l’été dernier, fille du square, filles du paradis, qu’il croise tous les matins.

Et quand le ciel n’est plus pur dans leurs yeux, il est « libre dans sa tête » et en criant encore « que je t’aime », il affirme que « c’est quand on n’y croit plus que le ciel vous entend ».

Johnny Hallyday; chanson

Johnny Hallyday; chanson

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Nouveau Johnny, rien qu'une halte sur la route 66

Publié le par Eric Bertrand

Quand « les matons ont tiré les verrous », juste au-dessous du mirador, il avait rejoint Tennessee, Diégo et Charlie. Mais cette nuit, les portes du pénitencier se sont entrouvertes et la voix de Johnny, qui a parlé au diable, raconte aux hommes que la mort n’est qu’une station essence de la route 66 où il s’est simplement arrêté pour faire le plein.   

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Du Jura de George Orwell au Sertao de Georges Bernanos

Publié le par Eric Bertrand

Ecosse. Norvège. Guernesey. Sertao. « Into the wild »… S’exiler dans certains pays, certaines régions du monde, c’est faire un pas de côté et retrouver cette nature propice à la méditation, à l’écriture, au ressourcement. Je réécoutais ces jours-ci la chanson « Sertao », l’une des premières du répertoire de Julien Clerc dont les textes étaient pour la plupart signés Roda-Gil. Le chanteur à la voix vibrante et aux mélodies raffinées évoquait souvent dans un langage imagé des terres inconnues et sauvages comme celle du Sertao.

Et dans le livre sur l’Ecosse que je suis en train de lire, on retrouve l’île de Jura, aux confins des « Inner Hebrides ». C’est là que George Orwell en 1945 s’est, pendant trois ans, retiré du monde pour écrire son 1984. Et il est, « comme s’envole un oiseau » sous la pluie et brumes de cette « île aux cerfs », comme au Sertao, dans ce « grand désert sans eau où survivent les chevaux des Cangaceiros ».

 

Orwell; Ecosse; Highland; Jura; Sertao

Orwell; Ecosse; Highland; Jura; Sertao

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Précommande du Sang d'Ossian

Publié le par Eric Bertrand

Ça y est, la maquette est prête chez l’imprimeur et en voici un visuel un peu flou du fait de la photo prise à partir de l’écran. Vous pouvez d’ores et déjà retenir votre exemplaire auprès de l’éditeur (qui vous enverra une attestation de paiement) au tarif de 15 euros (franco de port jusqu’à publication autour du 15 novembre). Merci de me contacter en MP ou via mon site : http://www.ericbertrand.fr/

 

Ecosse;polar; Highlands

Ecosse;polar; Highlands

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Emmenez-les avec Charles Aznavour

Publié le par Eric Bertrand

« Le Plat pays », « Ainsi disparut Tennessee », « Sous le soleil exactement »,  « Le Paradis blanc », « Viens, je t’emmène », « Emmenez-moi » …  les meilleures chansons de ces chanteurs qui accompagnent nos vies ont toujours un retentissement étrange quand leurs interprètes disparaissent.

« Emmenez-moi »…

Les bateaux viennent du bout du monde

Apportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nus
Sur les plages

Le cercueil passe doucement parmi les officiels, s’arrête dans la cour. Drapeau bleu, blanc, rouge cloué dans le soleil, bannière du silence et du recueillement. Toutes les paroles d’Aznavour résonnent au fond de nos âmes, remontent d’un passé enfui, enfoui dans chacun de nous et qui ressurgit comme une âme qui revient. Cette âme porte avec elle des instants secrets, des paysages, des gens, des émotions et aussi des refrains, des couplets, des mots qui se remettent à vivre, à vibrer.

Et pendant ce temps Charles s’en va, irrésistiblement et sa voix couvre le temps, l’espace et nos fractions d’humanité. « Le soleil et la mort ne se peuvent regarder en face », mais les chansons, oui, et elles leur échappent ! 

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