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Précommande du Sang d'Ossian

Publié le par Eric Bertrand

Ça y est, la maquette est prête chez l’imprimeur et en voici un visuel un peu flou du fait de la photo prise à partir de l’écran. Vous pouvez d’ores et déjà retenir votre exemplaire auprès de l’éditeur (qui vous enverra une attestation de paiement) au tarif de 15 euros (franco de port jusqu’à publication autour du 15 novembre). Merci de me contacter en MP ou via mon site : http://www.ericbertrand.fr/

 

Ecosse;polar; Highlands

Ecosse;polar; Highlands

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Emmenez-les avec Charles Aznavour

Publié le par Eric Bertrand

« Le Plat pays », « Ainsi disparut Tennessee », « Sous le soleil exactement »,  « Le Paradis blanc », « Viens, je t’emmène », « Emmenez-moi » …  les meilleures chansons de ces chanteurs qui accompagnent nos vies ont toujours un retentissement étrange quand leurs interprètes disparaissent.

« Emmenez-moi »…

Les bateaux viennent du bout du monde

Apportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nus
Sur les plages

Le cercueil passe doucement parmi les officiels, s’arrête dans la cour. Drapeau bleu, blanc, rouge cloué dans le soleil, bannière du silence et du recueillement. Toutes les paroles d’Aznavour résonnent au fond de nos âmes, remontent d’un passé enfui, enfoui dans chacun de nous et qui ressurgit comme une âme qui revient. Cette âme porte avec elle des instants secrets, des paysages, des gens, des émotions et aussi des refrains, des couplets, des mots qui se remettent à vivre, à vibrer.

Et pendant ce temps Charles s’en va, irrésistiblement et sa voix couvre le temps, l’espace et nos fractions d’humanité. « Le soleil et la mort ne se peuvent regarder en face », mais les chansons, oui, et elles leur échappent ! 

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La bohème de Charles Aznavour

Publié le par Eric Bertrand

Tu chantais pour ceux de la bohème qui sont de la patrie de Rimbaud, ceux dont l’auberge était à la Grande Ourse, sous un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, récitant des vers assis autour du poêle en oubliant l’hiver. Tu chantais l’humanité, les enfants d’Arménie, les homos comme ils disent, les marins quand on parle de filles et d’amour un verre à la main, les comédiens… Avec tes chansons, ces « plaisirs démodés », débarbouille ce gris et emmène-nous au bout de la terre.  

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Ecrire 1984 en 2018 sur l'île de Jura en Ecosse...

Publié le par Eric Bertrand

Loin des écrans de smart phones, des tweet et des fake news des Big Brothers et des autres, pour fermer ses oreilles au vacarme du novlangue et à toutes les âneries d’une société qui ressemble plus à 2018 qu’à 1984, Georges Orwell se retire dans une ferme de Jura, ferme des animaux que ne fréquentent que les troupeaux de chevreuils et les grands cerfs en liberté. Il y écrit « 1984 ». En 2018, il nous invite toujours en Ecosse pour retrouver les choses authentiques.

Ecrire 1984 en 2018 sur l'île de Jura en Ecosse...

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De la chlorophylle de « la Californie » aux « Bassins de chlore »

Publié le par Eric Bertrand

Parmi les premières chansons de Julien Clerc que je découvrais après 68, il y avait « la Californie » qui me parlait de Dylan, de Jack London et de Jack Kérouac, des plaines d’exil du Sertao et des « grands mouchoirs » des Niagara Falls.

Les « chemins picotés par les blés » de Rimbaud, de Whitman, « les pistes des savanes » des beatnicks et des hippies étaient envahis d’insectes et de fleurs sauvages qui fleuraient bon la Liberté, « tous les parfums de la Chine et tous les Japons dorés »… et « Let the sun shine ».

        Julien chante encore en cette année si particulière de ses cinquante ans de carrière. Et il accompagne toujours notre époque,  « Son tintamarre », ses portes qui se ferment, ses murs qui s’érigent, ses acides à la biodiversité, ses « plages qu’on privatise »… Il redit « ce monde glacé de solitude » et dénonce ces « bassins de chlore » au fond desquels, c’est une chance, ne tombent jamais ses chansons chlorophylles.

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