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Dosette de lecture n°97 : René Frégni : "Sous la ville rouge" : La rage de l’écrivain cogneur

Publié le par Eric Bertrand

Qu’adviendrait-il si un Charlot devenu boxeur et écrivain défoulait sa rage de ne pouvoir écrire en tapant sur des sacs de sable ? C’est avec humour la façon dont le narrateur de l’histoire, un certain Charlie Hazard, aborde le début de son roman. Il tâche d’écrire et sue sang et eau sur un cahier rouge pendant que tous les membres de son club, les amis, les cogneurs, trépignent dans l’attente de cette œuvre qui ne vient pas.

             Ce qui alimente sa rage, c’est aussi la mélancolie profonde qu’il ressent face à la jeunesse qui lui échappe, aux changements qui affectent sa ville de Marseille et aux années qui passent. « Il y avait une immense fosse à la place de sa jeunesse. Le dancing dans lequel il avait transpiré, flirté, dansé, était parti dans des camions bennes ».« Allo papa Tango Charlie ! »... En suivant Charlie, le lecteur pense à Rocky 5 et au vieux boxeur de la nouvelle de Jack London : « Un bon bifteck » …

             Et pourtant, ce n’est pas faute de volonté, ni de détermination, mais le ring de l’écriture exige un combat perpétuel. Après plusieurs échecs auprès des grands éditeurs parisiens, le boxeur des mots ne supporte plus de sentir ses poings tournoyer dans l’air vide et de ne mettre KO que des fantômes.

             Pour écrire, pour exister en tant qu’écrivain et ne plus subir la pression du sac de sable du mépris, il lui faut faire bouger les lignes, s’écarter des cordes et casser la distance. Afin d’y parvenir, Charlie est prêt à tout …

              

 

Dosette de lecture n°97 : René Frégni : "Sous la ville rouge" : La rage de l’écrivain cogneur

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Lorsqu’ « une robe est passée » sous les yeux de… Cyrano

Publié le par Eric Bertrand

La scène a lieu au crépuscule, à la fin de la pièce sublime écrite par Edmond Rostand. Cyrano se confie timidement à Roxane : « J’ignorais la douceur féminine (…) Grâce à vous, une robe a passé dans ma vie ». Belle émotion, et j’entendrai toujours le tremblement de la voix de Depardieu.

Ce moment de la pièce est un sommet de l’art, les inflexions de l’artiste y sont en parfaite adéquation avec le texte qu’il est en train de dire. L’homme peut « ignorer la douceur féminine », il peut frémir quand une robe vient à passer », mais sous aucun prétexte, il ne peut la souiller. « Non, merci ! » Au nom de l’Art et au nom de son « Panache », Cyrano, le glorieux modèle, ne cesse de le proclamer : « Moi, c’est moralement que j’ai mes élégances ».

Lorsqu’ « une robe est passée » sous les yeux de… Cyrano

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Le bon cap...

Publié le par Eric Bertrand

Pour 2024, trouvons le bon cap...

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Perspectives pour 2024 : Rimbaud à l'honneur.

Publié le par Eric Bertrand

En attente de la prochaine dosette en 2024, je vous souhaite à tous et toutes de joyeuses fêtes et vous annonce prochainement, à paraître chez Hello ce roman dont voici déjà la couverture. De plus amples informations bientôt !

 

Perspectives pour 2024 : Rimbaud à l'honneur.

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Une dédicace avant Noël ?

Publié le par Eric Bertrand

Des idées de cadeaux ? Demain, samedi 16 décembre, de 10h00 à 18h00 à l’Espace Culturel de Lagord, repartez avec un roman dédicacé ; les univers sont différents, vous aurez le choix :

  • « Taper la route » : le récit d’un tour des Etats-Unis en autostop.
  • « Ma Ré haute, ma Ré basse » : 23 nouvelles et récits très variés qui prennent pour cadre l’ile de Ré.
  • « Dévalisée » : l’inattendu roman d’une valise rochelaise dotée d’une conscience et qui s’en va sur les routes d’Ecosse…
  • « Chambre 69 » : roman qui revisite l’univers des chansons de Gainsbourg.
Une dédicace avant Noël ?

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