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Article sur "Ma Ré haute, ma Ré basse" dans le Phare de Ré

Publié le par Eric Bertrand

Voici dans le Phare de Ré de cette semaine, l'article signé Alain Pavan...

Eric Bertrand présente son dernier recueil de nouvelles. L’lle de Ré est omniprésente dans chacune des 23 nouvelles.

« A quoi tient la beauté particulière de l’ile de Ré ? » c’est cette question que s’est posée l’auteur qui revient depuis son enfance dans cette ile dont est originaire une partie de sa famille.

Eric Bertrand n’est pas un inconnu pour le Phare de Ré. Nous avons présenté cinq de ses romans : Dévalisée, le Sang d’Ossian, Taper la route, Ma rue de Verneuil et le coffre de Rimbaud (Morvenn Editions). Son dernier opus renoue avec le format « Nouvelles » qu’il avait déjà utilisé en 2005 pour « Nouvelles pour l’été » « Editions Aléas ».

 « Ma Ré haute, Ma Ré basse » présente 23 nouvelles et toutes sont de véritables déclarations d’amour à l’Ile de Ré. En effet Eric Bertrand a des origines rétaises par ses  arrières grands parents et son père maritais. Son premier récit évoque le trail des vignes – course pédestre qui avait lieu avant les problèmes sanitaires- et constitue une sorte de pèlerinage nostalgique sur les sentiers de son enfance. Le feu d’artifice de la Flotte avec la venue du petit prince et de l’avion de St Exupéry posé sur le môle d’escale évoque avec poésie ces soirées  pyrotechniques flottaises  qui attiraient tant de monde.

D’autres historiettes totalement romancées racontent les premières liaisons Ré La Rochelle avec le « Jean Guitton » ou ces « souvenirs » d’adolescents en mal de « drague » dans les blockhaus. Le vélo de l’arrière-grand-père ou la photo du  Phare de Ré mêlent humour et souvenirs.

Ces nouvelles ont toutes un goût de sel et de soleil et rappellent une île qui insensiblement glissait vers le tourisme de masse. Dans un style simple et poétique l’auteur présente 23 pépites qui évoquent des sites rétais connus et des situations vécues.

L’auteur sera présent au Salon du livre de La Rochelle à l’espace Encan les 13 et 14 Novembre et dédicacera ses ouvrages. Il sera présent à la librairie rue du Marché à la Flotte de 10 heures à 13h le Jeudi 4 novembre (Sous réserves d’une météo acceptable). Son site est le suivant : http://ericbertrand-auteur.net/

Ile de Ré

Ile de Ré

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Quand Brassens raconte des histoires de Perrette

Publié le par Eric Bertrand

Quel esprit ne bat la campagne ? »

La Fontaine : « Fables »

 

               Margoton est comme Perrette au pot au lait. Son esprit bat la campagne. Elle descend joyeuse le sentier qui mène au bois de son cœur. « La jambe légère et l’œil polisson », elle bondit avec Martin et chasse le papillon. Mais son pied butte contre une racine, tout près d’un grand chêne mélancolique. Martin la console. D’un seul coup, elle a perdu « veaux, vaches, cochons, couvées », mais aussi portable dernier cri avec contacts, photos et selfies.

Martin prend Margoton dans ses bras. Il se sent plus fort que « tous les gars, tous les gars du village » et Margot qui renifle l’appelle son « petit chat ». Elle est courageuse, se relève, va graver leurs deux noms dans l’écorce du chêne. Puis « elle entrouvre son corsage » et Martin « fait voler sa jupe » et de « beaux rêves flambants » sous le ciel bleu sans nuages. Ils « épuisent un grand sac de baiser ».

Le soir tombe, si « Clara veut la lune » et Perrette la « Triple couvée », Margot, elle, veut son chêne. On sympathise, on refait le monde et on s’invite ! L’arbre vénérable accepte de sortir « ses grands pieds de son trou » et de les suivre. Il se sent du « même bois » qu’eux et il a l’impression de les comprendre. Mais Margot est un peu la cousine de Perrette et, comme perrette, elle s’emballe vite. Sitôt ramené, sitôt oublié le chêne ! Abandonné dans un coin de jardin à côté de « roseaux mal pensants » et de chiens mal élevés.

Ronde des saisons et ronde des chansons…

Grand Pan, lilas, marguerites, jolies fleurs, orages, mauvaise herbe, vent fripon, bois mort. Martin a vieilli. « Adieu veaux, vaches, cochons, couvées », il a perdu sa Margot qui est « allée sans vergogne et pour une escalope se jeter dans le lit du boucher ».

 Au-dessus de la cime du grand chêne, le ciel s’est couvert « de gros nuages lourds ». Il fait froid, c’est l’hiver. Le « Bonhomme » tremble de froid et périt à petit feu dans la cheminée, « comme du bois de caisse, amère destinée » !

 

Quand Brassens raconte des histoires de Perrette

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Interview à propos de "ma Ré haute, ma Ré basse"

Publié le par Eric Bertrand

Merci à Thierry TOUGERON dans "Entre nous culture" pour évoquer l'île de Ré à travers le processus d'écriture.

L'interview est visible à partir de cette page de mon site, via le lien "Facebook"

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Brassens et les dames du temps jadis

Publié le par Eric Bertrand

Margoton, Marinette, Fernande, Jeanne, Hélène aux sabots, Fanchon la Cousette, Pénélope, femme d’Hector, Princesse... vous les avez croisées dans les chansons de Brassens, elles sont souvent « gracieuses et fluettes » (pas toujours !) « ces nymphes de ruisseau,  ces Vénus de barrières » qui « frottent leurs joues à toutes les moustaches »… Mais, aussi nombreuses et différentes soient-elles, « tout est bon chez elles, y’a rien à jeter » et quand « le croque-notes » les accroche à sa guitare, elles ont toujours « rendez-vous avec vous ».

« Eh bien messieurs, qu’on se le dise, ces belles dames de jadis sont de satanées polissonnes ». Voilà ce qu’affirme dans un premier temps « le polisson de la chanson » et derrière ces « belles de bistrot », ils se précipitent avec lui, « ils tombent, tombent, tombent »,  les Pamphile, les Gontran, les Théophile, les Nestor ou les Archibald. Ils sont prêts à tout, ricochets, chasse aux papillons ou cueillette d’amandes « pour la bouche gourmande des filles du monde entier ». Et, « dans l’eau de la claire fontaine » Cupidon, le grand Pan, Vénus et Bacchus surveillent l’affaire et les défendent face aux cocus, croque-notes, gros dégueulasses ou « papa gâteau avec hotte sur le dos ». « Gare au gorille ! Il suffit de trois petits bonds » pour qu’ils retroussent « nonnettes et nonnains », « punaises de sacristies », jeunes veuve et « filles à cent sous ».

Mais ils savent aussi se mettre à genoux, se faire tout petits devant les jolies fleurs et les poupées. Leur apprendre à faire des ricochets, à effeuiller les marguerites, à tenir les filets à papillons ou à réparer les paratonnerres… Ils passent le pont, « font un tour sur la Grande Ourse » et, au fil du « boulevard du temps qui passe » ils fument « les bonnes vieilles pipes en bois » et laissent « couler dans leur cœur la fine liqueur de la treille ».

Sur un banc public, à l’abri d’un parapluie, « à deux pas des flots bleus, sur la plage de la Corniche » ou sous l’ombre d’un vieux chêne, « l’éternel estivant » « passe sa mort en vacances » et vous parle toujours de toutes ces « passantes », de « toutes ces femmes qu’on aime pendant quelques instants secrets ».

Brassens et les dames du temps jadis

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Des récits et nouvelles et l'île de Ré au centre !

Publié le par Eric Bertrand

Il vient de paraître chez Morvenn Editions, "ma Ré haute, ma Ré basse", l'occasion de redécouvrir le charme infini de Ré à travers chacune de ces particularités qui font à la fois sa beauté et sa spécificité. Une plongée dans les sensations rhétaises à travers des personnages d'âges variés et d'époques différentes...

http://ericbertrand-auteur.net/ma-r%C3%A9-haute-basse.htm

Des récits et nouvelles et l'île de Ré au centre !

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